Le maire de Rabat, le pjdiste Mohamed Sadiki a accordé un entretien vendredi au journal « les échos » dans lequel il a qualifié son scandale avec la société REDAL, d'affaire politique ourdie par ses adversaires politiques afin de ternir son image et celle du parti de la Lampe. Sadiki a également démenti avoir présenté un certificat médical prouvant sa maladie mentale, ajoutant avoir reçu seulement 300.000 dh (30 millions de cts) en guise d'indemnité pour son départ de REDAL et non 100 millions de cts comme cela a été dit. Le hic dans tout cela, c‘est que barlamane.com avait publié en exclusivité des documents prouvant son implication dans cette affaire d'éthique et financière punie par la loi. En fait, c'est bel et bien Mohamed Sadiki qui avait présenté à la société REDAL une lettre manuscrite demandant sa réforme pour des raisons de santé dont il n'a pas précisé la nature. Plus accablant encore, la réponse de la commission médicale dans un temps record et signée par trois médecins confirmant la « réforme » de Mohamed Sadiki pour ces mêmes raisons. Avant toute discussion sur la nature de la maladie présumée, il appartient à Sadiki de dire aux Marocains, en particulier aux habitants de la Rabat la capitale qui lui ont fait confiance, s'il a menti ou pas, lorsqu'il a présenté la demande de « réforme » pour des raisons de santé comme cela est prouvé par le document que nous reproduisons. Pour ce qui est de l'indemnité de départ, le site barlamane.com avait également publié un document montrant que Sadiki a reçu la somme de 30 millions de cts en tant que prime de départ et non 100 millions. Le problème, Monsieur le maire, ne réside pas dans le montant mais plutôt dans la la nature légale de cette prime, car toute demande de départ pour raison de santé ne donne pas lieu à une prime. La commission d'inspection chargée par les ministères de l'Intérieur et des Finances a achevé son travail et élaboré un rapport dont le contenu a été publié par « Jeune Afrique » sans que cela soit démenti de la part de ces deux départements, ni d'ailleurs de la part du maire lui-même. Pour résumer, l'faire du maire de Rabat est tout sauf politique. Il s'agit plutôt d'une affaire de corruption et d'éthique qui doit finir devant la justice, ou par la démission ou le limogeage. En voulant coûte que coûte se cacher derrière son parti, c'est lui qui est en train de ternir son image. Le dirigeant du parti de la Lampe avait une fois déclaré lors d'une de ses rencontres avec ses partisans : « ils nous accusent de corruption… je les mets au défi de me montrer un seul dirigeant corrompu ». No comment !