Pour sa première « visite de travail » mercredi à Annaba (est du pays), après la promulgation de la nouvelle Constitution, le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, a inauguré des projets qui ont déjà été inaugurés. C'est ce que rapporte le site TSA selon lequel, le Premier ministre a semble-t-il eu du mal à peaufiner son programme de visite. Sinon comment expliquer l'inauguration d'infrastructures mises en services depuis plusieurs mois déjà ? C'est le cas notamment de la nouvelle aérogare Rabah-Bitat d'Annaba qui a déjà été officiellement inaugurée le 31 décembre 2015 par le ministre des Transports, Boudjemaâ Talai, fait remarquer TSA. Poursuivant sa tournée Sellal a « inauguré » la nouvelle gare routière d'Annaba, située dans la commune d'El Bouni, selon l'agence officielle APS . En réalité, « inaugurer », n'est pas le terme approprié puisque cette même gare a été ouverte officiellement le 22 novembre par le ministre des transports. En gros, Sellal aurait pu bien économiser son temps et son énergie en rayant ces deux points de son programme. Mais avait-il réellement le choix ? À Annaba, il n'y avait pas vraiment de grands projets à inaugurer ou à inspecter, ironise TSA. Quant aux messages adressés aux Algériens, là aussi, à l'image des projets inaugurés, ses propos relèvent du « déjà entendu » commente TS pour qui, la langue de bois a pris encore une fois le dessus. Il en veut pour preuve son affirmation que l'Algérie n'était pas en « situation de faillite » et que le pays disposait « d'importants atouts », pour faire face à la chute des cours du pétrole sur les marchés mondiaux. Quid de son analyse selon laquelle l'Algérie devient « un acteur politique et économique important sur les plans continental et régional et dans le bassin méditerranéen ». Et TSA de s'interroger : De quelle force économique peut-on réellement parler lorsque l'économie nationale et l'avenir du pays dépendent entièrement de la rente pétrolière ? Une réalité connue et bien assimilée par tous les Algériens. Sauf visiblement de Sellal, s'interroge encore TSA.