Le Maroc a été réélu, mercredi, en tant que président de la troisième session de la Conférence des Etats Parties à la Convention Arabe de Lutte contre la Corruption, en la personne de M. Mohamed Bachir Rachdi, président de l'Instance nationale de la probité de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC). La réélection du Royaume pour un deuxième mandat est intervenue à l'issue de la session actuelle de la Conférence, organisée les 7 et 8 janvier à Rabat, indique un communiqué de l'INPPLC. Par la même occasion, l'Etat de Palestine a été élu vice-présidente et l'Arabie Saoudite, rapporteur de la session et ce, conformément à l'article 16 du règlement intérieur, ajoute la même source. Les participants ont approuvé une série de résolutions et de recommandations visant à assurer la mise en œuvre de la Convention arabe de lutte contre la corruption et garantir plus de dynamique et d'efficacité pour réduire et faire face à la corruption dans les pays arabes. Parmi les résolutions adoptées, figure celle proposée par le Maroc et portant sur la modification de l'appellation de « la Commission à composition non limitée des experts gouvernementaux », en la remplaçant par « la Commission à composition non limitée des experts gouvernementaux et des représentants des instances indépendantes dans les Etats parties à la Convention arabe de lutte contre la corruption ».