« Le retrait du parti de l'Istiqlal du gouvernement était une décision hâtive et une grosse erreur », a affirmé lundi à Rabat, M'hamed Boucetta, l'un des dirigeants historiques de ce Parti. Dans une allocution, lors de la « réunion de réconciliation », organisée à l'occasion de la commémoration de l'anniversaire du manifeste de l'indépendance (11 Janvier), M'hamed Boucetta a souligné la nécessité de transcender les divergences au sein du Parti. Le dirigeant historique du Parti de l'Istiqlal, qui a évoqué les différends entre Hamid Chabat, actuel secrétaire général du Parti et Abdelouahed El Fassi, coordonnateur national du courant +Bila Hawada (sans relâche)+, a demandé à Hamid Chabat de renoncer aux déclarations et agissements provocants et aux discours qui «approfondissent les blessures entre les fils du Parti». Il parait que la réconciliation « n'a pas eu lieu », du fait, relèvent les observateurs, de l'absence de membres influents, dont le président du conseil national du Pari, Taoufiq Hjira, l'ancien président de la Chambre des représentants, Karim Ghallab, Yasmina Baddou, ancienne ministre de la santé ou encore Hamdi Oueld Errachid, membre du comité exécutif du Parti, personnalité istiqlalienne influente dans les provinces sahariennes, rappelle-t-on.