L'Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE) a reçu, et ce, dès le troisième troisième jour de dépôt, 14 candidatures pour les élections présidentielles anticipées prévues pour le 15 septembre. Qui sont donc ces candidats en lice pour la présidence? L'ISIE affirme avoir reçu, lors de la première journée d'ouverture de candidatures, soit le 2 août courant, pas moins de 10 dossiers. Notamment ceux de Mongi Rahoui (Dirigeant au parti des patriotes démocrates unifié (Al Watad), de Mohamed Abbou (Secrétaire général du Courant démocrate), de Nabil Karoui (président du parti Cœur de la Tunisie), d'Abir Moussi (présidente du Parti destourien libre) et de Lotfi Mraihi (secrétaire général de l'Union populaire républicaine). Plusieurs candidats indépendants ont également soumis leurs candidatures, à savoir, Mounir Jemii (activiste de la société civile), Nidhal Kraiem (expert juridique), Hamdi Alaia (indépendant), Fethi Krimi (agent de sécurité) et Nizar Chouk (appartenant à la corporation de Justice). Au cours de la deuxième journée (le 3 août), l'ISIE n'a reçu qu'un seul dossier pour l'élection présidentielle, de la part du président du parti " Tounès Beytouna ", Fathi Ouerfelli. Trois nouveaux dossiers de candidature ont été déposés dimanche à l'ISIE, portant le nombre total de candidats à 14, précise l'instance. Il s'agit de Mohamed Hédi Mansouri, secrétaire général du Parti démocratique pour la justice et la prospérité, dont le dossier est cependant incomplet, puisqu'il lui manque la condition de l'appui de 10 députés, de 40 maires ou de 10 mille électeurs. S'y ajoute Mohammed Al Fakih, du gouvernorat de Mahdia, qui a présenté son dossier de candidature et a confirmé avoir reçu l'appui requis de 40 maires, cependant, son dossier ne comporte pas la présentation d'une garantie financière d'une valeur de 10 mille dinars, soit l'equivalent de quelque 33.400 MAD. Et comme dernier candidat, le porte-parole officiel du Parti Ettakatol, Moncef El Wehichi, a également présenté sa candidature aux élections présidentielles. Son projet électoral vise à instaurer la justice sociale, à consacrer l'égalité entre les citoyens et à veiller à l'arabisation de l'administration et de l'éducation.