L'homme en question planifiant de se marier s'était engagé dans des procédures administratives pour réunir les papiers nécessaires. C'est ainsi qu'il apprit auprès du juge des affaires familiales du tribunal de première instance de Tiznit que l'extrait de son état civil atteste de son décès qui remonterait à deux ans. Selon des sources avérées, le document que l'homme a récupéré le 1er Juillet 2019, à la commune rurale de Sbouya, atteste de sa mort actée le 27 Juillet 2017, indiquant l'âge du décès à 50 ans. Face à l'erreur évidente, le jeune homme a été redirigé vers Sbouya, dont il est natif, pour corriger son état civil. A la rectification des données attestant faussement de sa mort par les fonctionnaires du service chargé des états civils de Sbouya, la procédure judiciaire n'a pas été respectée. L'homme en question s'est vu rejeter une seconde fois sa demande d'autorisation de mariage auprès du juge des affaires familiales. Ce dernier s'est étonné de cette erreur patente et a soumis le dossier de l'homme en question au procureur général de Tiznit. Il a par ailleurs demandé à l'assujetti de porter plainte à ce sujet, ce qu'il a fait le 4 juillet dernier. Selon les sources de barlamane.com, le parquet a ouvert une enquête autour de cette erreur administrative, pendant que le juge des affaires familiales garde encore la demande de mariage en suspens, en attendant que les investigations livrent y leurs conclusions. Cet incident témoigne de dépassements dans les services de l'état civil, dans leur ensemble.