Avec trois sièges sur quatre disputés, le PJD s'en est pas mal sorti dans les élections partielles. Bien évidemment, ce scrutin est sans grand impact sur la majorité parlementaire actuelle menée par le parti de la lampe à la première Chambre. Mais il avait une valeur symbolique dans la mesure où il constituait un test de popularité, notamment pour le chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, qui fait de plus en plus l'objet de critiques. Si les résultats des élections rassurent, ils doivent surtout pousser le parti de la lampe à concrétiser et au plus vite ses promesses de campagne. Il ne faudrait surtout pas continuer à se confiner dans le rôle de la victime des «crocodiles» ou «démons» qui seraient hostiles à son projet de réformes. Ces arguments ne pourront indéfiniment faire recette, car les électeurs finiront par se lasser de ce discours. Ces mêmes électeurs ont besoin de résultats concrets. Le parti de la lampe a jusqu'aux prochaines élections communales pour le faire.