21 candidats au total représentant sept partis politiques sont en compétition dans la circonscription de Tanger-Asilah pour le scrutin législatif partiel du 4 octobre prochain. Lancée vendredi 21 septembre, la campagne électorale se poursuit dans le calme, mais non sans surprises. Les sept listes électorales en lice comportent quelques noms quasiment inconnus sur la scène politique locale. Comme prévu, celle du Parti de la justice et du développement (PJD) est composée par les trois députés invalidés par le Conseil constitutionnel de l'élection, et ce suite à un recours en annulation déposé par Adil Dfouf, un des cinq anciens candidats de la liste du Parti authenticité et modernité (PAM), présidée par l'actuel maire Fouad El Omari, lors du scrutin législatif du 25 novembre 2011. Il s'agit de Abdellatif Berroho, tête de liste PJD et président de la commission des finances du conseil communal de Tanger, suivi de Mohamed Diaz, ingénieur de profession, et de Mustapha Chouati, enseignant dans le primaire à Asilah. Alors que le PAM présente, comme tête de liste pour ces élections partielles, M. Dfouf, ayant été à l'origine de la perte du PJD des trois sièges dans cette circonscription. Cet actuel président du club de l'Ittihad Arryadi de Tanger y est suivi par Taoufik Lazari, fonctionnaire au ministère de la jeunesse et des sports et membre élu au conseil municipal d'Asilah ainsi que Mokhtar Belmeki, président de la commune rurale d'Akwas Breich et acteur associatif. Et à la grande surprise, le Rassemblement national des indépendants (RNI) se retire des élections partielles du 4 octobre prochain, alors que tous les pronostics le plaçaient comme un des favoris de ce scrutin partiel. Son absence semble profiter à certains partis tel le PAM, dont les responsables locaux misent particulièrement sur Asilah et les communes rurales avoisinantes en vue de remporter le plus grand nombre lors de ce scrutin partiel. Par ailleurs, Mohamed Zemmouri, ancienne figure politique locale, préside la liste électorale de l'Union constitutionnelle (UC), suivi du président de la commune rurale Hajr Nhal, Mohamed Amine Lahrach et Abdeslam Aïdouni, vice-président du maire de Tanger. L'Union socialiste des forces populaires (USFP) a placé sa confiance dans Akram Halhoul, acteur associatif et président de l'Association Casabarata pour le développement humain pour le représenter comme tête d'affiche. Allal Kandoussi, acteur associatif et militant des droits de l'Homme, se présente, au cours de ces législatives partielles, comme président de la liste du Parti du progrès et du socialisme (PPS). Et enfin, le parti de l'Istiqlal (PI) a présenté Abdellatif El Hani, peu connu sur la scène politique locale, à la tête des candidats représentant le parti de la balance lors de ce scrutin partiel.