Fiscalité : En hausse de 21,5%, les recettes fiscales culminent à plus de 90,3 MMDH au 1er trimestre 2025    La centrale solaire Noor III relancée après quatorze mois d'interruption technique    Ahmed El Bouari : Le 17e SIAM ambitionne d'accueillir plus d'un million de visiteurs    Sa Majesté le Roi : Le Pape François, «une personnalité éminente ayant consacré sa vie aux nobles principes»    Mort de deux bébés dans une crèche clandestine, enquête ouverte    Benkirane : «La présence de Hamas au congrès du PJD est un grand honneur pour nous»    Le Nigeria se prépare à recenser sa population    Le taux de pauvreté au Rwanda diminue fortement    Les entraîneurs maroco-néerlandais cherchent à obtenir le diplôme UEFA PRO via le Maroc    Mustafa Chehhar : ''Les offres de financement du CAM sont adaptées aux besoins de chaque maillon de chaque chaîne de valeur agricole''    Victoria aplastante de la RS Berkane contra el CS Constantine 4-0    Latifa Yaakoubi : "Notre bilan 2012-2024 a permis de mobiliser 148,2 MMDH"    Voici les hauteurs de pluies enregistrées ces dernières 24H    L'artiste marocain Mohsen Jamal est décédé    Mawazine 2025 : Becky G, la star de la pop latino, en concert le 22 juin à Rabat    Le chanteur et compositeur Mohcine Jamal n'est plus    La Fondation émiratie "Kalimat" lance plusieurs initiatives pour promouvoir la lecture dans plusieurs villes marocaines    Mawazine 2025 : plusieurs stars internationales et arabes au rendez-vous    Quand la langue arabe se voit exclue de bon cœur d'une rencontre multilingue sur Meknès    Coupe de la CAF : Chaâbani satisfait de la victoire de la RSB, Madoui déplore des erreurs coûteuses    Guercif : Les vainqueurs du championnat régional d'échecs primés    CAF : Royal Air Maroc devient partenaire global officiel    F1: coup double pour Piastri en Arabie saoudite    Cours des devises du lundi 21 avril 2025    Construction : croissance de 3,9 % en 2025 portée par les investissements sportifs et les flux d'IDE    Joyson Group : une partie de la production de volants délocalisée au Maroc    Le Vice-président sud-africain victime d'une tentative d'assassinat    Reino Unido: Llamadas para incluir al Polisario como grupo terrorista    France : No weapons found on Maersk ship bound for Israel, says CGT    Mort du pape François à l'âge de 88 ans, sa rencontre avec le souverain chérifien parmi les moments marquants de son magistère    Les prévisions du lundi 21 avril    Revue de presse de ce lundi 21 avril 2025    Bagdad : Les Commissions permanentes du Parlement arabe achèvent leurs réunions avec la participation du Maroc    En crise avec le Mali, l'Algérie décrète la Mobilisation générale    Des centaines de milliers de Soudanais déplacés après le regain des violences dans le nord    Immigration: entre Trump et les juges, le bras de fer s'accentue    Maersk dément officiellement tout transport d'armes vers Israël depuis le Maroc    Un festival du caftan marocain le 26 avril à Abu Dhabi    Botola D2/J23 : Yaâcoub El Mansour et le Mouloudia bénéficiaires de la journée    National (Amateurs) / J25 : Le derby de Témara, choc de la journée, cet après-midi !    CAN Futsal (F) Maroc 25 : Ouverture ce mardi par Maroc-Namibie    Décès du pape François à l'âge de 88 ans (Vatican)    Royaume-Uni : des conservateurs appellent à "blacklister" le Polisario    Des patrimoines séfarades marocains    Sarcastique :"L'Usine de la Vie"... Quand le Monde a été Divisé en Deux, et Comment on A Arrêté de Se Prendre Trop au Sérieux    Conférence arabe du travail : Sekkouri met en avant au Caire les principaux chantiers de l'Etat social    À Doha, le numéro deux de l'armée marocaine Mohammed Berrid reçu par les autorités qatariennes    Regard depuis deux rives : Un dialogue transcontinental sur le commerce mondial et les mutations des puissances    









La consommation du Marocain en médicaments est de 400 DH par an
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 28 - 06 - 2012


Médicaments : Chers ou pas chers ?
Lors du débat, la question du prix du médicament s'est imposée avec force. D'après le ministre, au-delà de l'inaccessibilité géographique, nous faisons face à une inaccessibilité d'ordre économique. En d'autres termes, «les médicaments sont chers au Maroc». Un point de vue qui semble ne pas être partagé par les officinaux qui s'estiment lésés de cette baisse des prix consécutive. «Je ne connais pas un seul médicament dont le prix n'a pas été revu à la baisse depuis 17 ans. Plus de 400 médicaments ont vu leur prix baisser de plus de 40% et par conséquent nos chiffres d'affaires ont chuté, majoritairement d'environ 50% lors de ces trois dernières années. Ce ne sont pas les médicaments qui sont chers au Maroc, c'est plutôt le pouvoir d'achat qui l'est», note un pharmacien d'officine présent lors du débat. Dans ce sens, il est à signaler que la consommation du Marocain en médicaments est de 400 DH par an. Ce qui est relativement faible bien que 70% des besoins soient couverts. Pour les foyers marocains, 57% du budget sont consacrés aux soins dont 40% réservés aux médicaments, le pouvoir d'achat des citoyens étant faible et ne permettant pas l'accès aux remèdes chers. Ceci dit, ces officinaux reconnaissent que la baisse des prix est nécessaire pour certains médicaments mais exige un minimum de mesures d'accompagnement pour éviter l'aggravation de la crise dont souffre leur profession.
Des biosimilaires circulent en absence des lois !
Au Maroc, bien que quelques biosimilaires soient déjà commercialisés, aucune loi n'existe jusqu'à nos jours pour régir ce volet. Ce qui est, selon Pr. Louardi, «extrêmement dangereux. Il faut sortir des lois et mesurer les risques de ces substitutions». Dans ce sens, et en attendant qu'il y ait encadrement juridique, une circulaire ministérielle a été lancée et autorise les essais cliniques des biosimilaires. «Parallèlement à cela des lois sont en cours d'élaboration et seront bientôt présentées devant le gouvernement», note Pr. Louardi. Les professionnels de la santé ont également insisté sur la nécessité de la mise en application du décret sur la bioéquivalence, adopté en mai dernier par le Conseil de gouvernement. Il est à noter que ces médicaments, à l'encontre des génériques qui sont une copie chimique du princeps, sont une sorte de copie biologique. En d'autres termes, ils ne sont pas forcément identiques chose qui peut entraîner une efficacité moindre. Se voulant rassurant, Louardi conclut: «Il faut être vigilant à l'enregistrement des biosimilaires. Nous nous portons garants et nous assurons les laboratoires et industriels qu'il n'est pas question de céder place au monopole d'un médicament au profit d'un autre».
Droit de substitution des génériques prochainement instauré
«Plusieurs professionnels, dont moi-même, doutent de la qualité de quelques génériques». Cette phrase, bien que prononcée par le ministre de la santé lui-même, ne devrait pas inquiéter les industriels et les officinaux. La politique pharmaceutique nationale, telle présentée par Pr. Louardi, entend garantir l'accessibilité et la disponibilité du médicament. Deux objectifs dont la concrétisation passera essentiellement par la promotion du générique et l'organisation du circuit de distribution. «Je suis pour la substitution. Il faut permettre au générique d'accéder au marché des médicaments». Le générique, qui représente 28% du marché privé du médicament et 80% du marché public, prend une grande place de la politique pharmaceutique en cours d'élaboration. Ces médicaments sont mois chers à hauteurs de 70, à 80%. Dans ce sens, Pr. Louardi prône la prescription en Dénomination Commune Internationale (DCI). «La prescription en DCI devient une nécessité, eu égard aux politiques de substitution. Ce mode de prescription résout catégoriquement le problème de la rupture des stocks». Toutefois, il paraitrait, selon lui, que ceci serait «beaucoup plus facile en théorie».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.