Les réseaux sociaux ont donné du fil à retorde au ministère de l'éducation. Après la diffusion sur Facebook d'une épreuve quelques minutes après le début de l'examen, les surveillants ont surpris jeudi un candidat connecté à ce réseau social via son téléphone portable en plein examen. Les réseaux sociaux ont donné du fil à retorde au ministère de l'éducation. Après la diffusion sur Facebook d'une épreuve quelques minutes après le début de l'examen, les surveillants ont surpris jeudi un candidat connecté à ce réseau social via son téléphone portable en plein examen. En effet, les services de sécurité de Salé ont interpellé cet élève au lycée Al Akkad après que la commission technique chargée du suivi informatique du déroulement des examens du Baccalauréat ait détecté sa connexion sur le web. Dans un communiqué diffusé quelques temps après, le ministère de l'éducation nationale indique que la commission a informé immédiatement le délégué régional, qui s'est rendu sur place. «L'élève a été pris en flagrant délit de fraude et arrêté par les services de police après avoir reconnu les faits qui lui sont reprochés et qui sont contraires à la loi», ajoute le communiqué. Par ailleurs, le ministère a signalé l'arrestation, mercredi, de deux autres élèves, le premier à Médiouna et le deuxième à Aïn Sebâa, qui avaient tenté de tricher, avant de recourir à la violence à l'encontre de deux enseignants chargés de la surveillance, endommageant des tables et cassant des vitres de la salle d'examen. Une première personne avait déjà été arrêtée suite à la publication en ligne des épreuves du Baccalauréat. Mohamed El Ouafa, le ministre de l'éducation nationale, a déclaré à la presse que l'auteur de cette publication a été présenté jeudi devant le procureur du Roi à Salé. Pour rappel, la Commission nationale de suivi des examens du Baccalauréat a décidé «d'annuler» toutes les copies des épreuves correspondant à ce qui a été publié sur Facebook. D'autres cas «isolés», selon le ministre, ont été enregistrés depuis le début des corrections. Le ministre a précisé que son département dispose de tous les outils techniques modernes lui permettant de surprendre les usagers de ce réseau social à l'intérieur des salles des examens. En dépit de ces multiples cas de fraude, le ministre a souligné que la session ordinaire des examens du Baccalauréat s'est déroulée dans de «bonnes conditions» et que les candidats ont passé toutes les épreuves dans un «climat sain». De son côté, le chef de gouvernement Abdelilah Benkirane a déploré les cas de fraude enregistrés, appelant tous les élèves à éviter de tricher, un acte inacceptable des points de vue moral et social.