Mohamed Sassi, directeur du Centre national de l'évaluation et des examens au ministère de l'Education nationale se veut catégorique : les rumeurs véhiculées par certains médias concernant la fuite des épreuves des examens du baccalauréat sont infondés, et toutes les mesures nécessaires ont été prises par le ministère de tutelle pour assurer la confidentialité des copies des examens qui se sont déroulés dans de bonnes conditions. Notre interlocuteur reconnait que c'est tout à fait normal qu'il y ait quelques défaillances ou des erreurs, vu le nombre des candidats, comme par exemple dans la distribution des épreuves. D'ailleurs, cela n'entame en rien la crédibilité des examens et pourrait se produire dans n'importe quel pays du monde, ajoute-t-il. Quant à la publication des épreuves sur le réseau social facebook, Sassi minimise de tels actes. Certains élèves malicieux munis de leurs mobiles qu'on a pu contrôler lors de leur entrée, procèdent à prendre des photos des épreuves en les diffusant sur les réseaux sociaux. Toutefois, il ne s'agit nullement d'une publication intégrale, juste la première page de la copie, note-t-il. En plus, la commission nationale de suivi des examens a décidé d'exclure toutes les copies des épreuves qui ont une parfaite ressemblance avec les réponses publiées sur le réseau social facebook. Le ministère a ainsi envoyé une circulaire aux académies et centres d'examens expliquant les modalités de l'application d'une telle décision. Toujours selon notre source, le nombre de fraudes détectées jusqu'à hier à midi, s'est élevé jusqu'à 1040 cas, soit respectivement 617 et 431 le premier et le deuxième jour. Notons que cette année, le ministère de l'éducation nationale s'est mobilisé pour informer l'opinion publique en toute transparence, via des communiqués, de tous les détails et conditions qui ont entourés les examens. Ce qui constitue une première selon Mohamed Sassi. Soulignons par ailleurs, que deux personnes, infiltrées dans deux centres d'examens du baccalauréat, ont été interpellées mercredi à Nador, a annoncé le ministère de l'Education nationale. à Azemmour, un élève candidat au a brandi, mercredi, une arme blanche devant les surveillants à l'intérieur de la salle d'examen lorsque ces derniers lui ont formellement interdit de tricher.