Aujourd'hui encore, aucune des institutions convoquées n'a encore répondu à l'invitation. Ce qui nous a été confirmé par Mehdi Mezouari, parlementaire USFP et vice-président de la commission des finances à la première Chambre. La commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants avait annoncé qu'elle convoquerait les responsables de plusieurs établissements publics dont quelques uns cités dans le dernier rapport de la Cour des comptes. Aujourd'hui encore, aucune des institutions convoquées n'a encore répondu à l'invitation. Ce qui nous a été confirmé par Mehdi Mezouari, parlementaire USFP et vice-président de la commission des finances à la première Chambre. «Au jour d'aujourd'hui, nous n'avons reçu aucune réponse aux lettres que nous avons envoyées. Nous avons préféré nous adresser directement aux ministères de tutelle des établissements contenus dans la liste mais sans résultats pour le moment», explique t-il. Et de poursuivre : «Je pense que ce retard est dû à des contraintes procédurales. Mais si ces soucis techniques persistent au-delà des deux prochaines semaines, le problème deviendra dans ce cas purement politique. Les responsables de ces établissements doivent comparaître devant les parlementaires pour débattre de la gestion financière de leurs institutions». En effet, la commission s'était fixée l'objectif de contrôler les comptes de ces organismes étatiques mais également les résultats de leur gestion. Pour l'instant et en dépit du retard des réponses, la commission a déjà fixé son programme. «Nous avons décidé de programmer une réunion chaque quinzaine avec un responsable d'un établissement public. Le Parlement doit aujourd'hui s'acquitter pleinement de son rôle de contrôle garanti par les textes en vigueur», déclare Mohamed Zouiten, député PJD et secrétaire de la commission des finances. Mais pour commencer, le pjdiste affirme que la commission organisera le 15 mai une journée d'étude sur la loi organique des finances. Les autres réunions qui vont suivre, seront consacrées aux établissements publics concernés. «Nous allons étudier leurs rapports d'activités. On va également demander des explications aux responsables des établissements faisant l'objet d'un rapport que ce soit de la part de la Cour des comptes ou un autre organisme de contrôle», conclut M. Zouiten.