La secrétaire américaine à l'Armement attendue au Maroc pour discuter de "menaces émergentes à la sécurité"    Séisme en Iran : l'ombre d'un essai nucléaire intentionnel    Al Hilal : Yassine Bounou absent face à Al Ain    Lalla Hasnaa préside le Grand Prix de saut d'obstacles de Longines Global Champions Tour 2024    Les températures attendues ce dimanche 20 octobre 2024    Présentation du nouveau Lionceau de l'Atlas au Jardin Zoologique de Rabat    IR, TVA, droits d'enregistrement…Voici les principales mesures fiscales proposées dans le PLF 2025    PLF 2025 : L'investissement public fixé à 340 milliards de dirhams    Simplification des procédures douanières et lutte contre la fraude : les grandes priorités pour 2025    Le Secrétaire général de l'ONU prend note du soutien de la France à la souveraineté du Maroc sur son Sahara    Remémoration en apothéose    Gabon. L'Etat sur le point d'accroitre sa participation au capital de la filiale locale d'Attijariwafa Bank    Bricoma. Mohamed Filali Chahad, le pionnier du bricolage qui tient tête aux multinationales    Le français Travel Planet ouvre une filiale au Maroc    Le conseil de gouvernement suit un exposé sur l'élaboration du PLF-2025 et s'informe de projets de décrets relatifs au domaine militaire    Palestine : 87 morts ou disparus dans des frappes israéliennes sur le nord de Gaza    La mort de Yahya Sinouar: un tournant dans la guerre de Gaza ?    Liban : Un drone vise la maison de Netanyahu    Etats-Unis : A 60 ans, Harris évoque surtout l'âge de Trump    L'Algérie au pied du mur    Ce «besoin de politique»    Le RUC fête Hicham Dguig    Voici le top 5 des joueurs marocains les mieux payés en Espagne !    Le WAC se relance contre le SCCM, le Raja défait, l'AS FAR remporte le derby    Ligue Marrakech-Safi de Football : Une journée d'étude organisée par l'Association des délégués des rencontres    L'implication citoyenne : clé de voûte du succès d'un grand événement    Un militant qui a fait des droits de l'homme sa première et dernière cause    Benabdallah : le retrait rapide du projet de loi 54.23 témoigne de la confusion qui l'entoure    Réadaptation cardiaque : Reprendre le contrôle de sa santé après un accident cardiovasculaire    Bourse de Casablanca : De nouveaux horizons    MAGAZINE : Vigon, d'ambre et de lumière    Art contemporain : Présence marocaine distinguée à Londres    Cinéma : Le CCM honore Ziani et Choubi    Le temps qu'il fera ce dimanche 20 octobre 2024    Disparition de Hichem Aboud. C'est un enlèvement selon son avocat    CAN Beach Soccer 24/Groupe A. J1: Les Pharaons devant les Lions !    ONU. Guterres informe le Conseil de sécurité de l'Initiative Royale pour le désenclavement des pays du Sahel    La dynamique du développement socio-économique au Sahara marocain consacrée par le SG de l'ONU    Températures prévues pour le dimanche 20 octobre 2024    Démantèlement d'un réseau de trafic de diplômes universitaires à Casablanca    Europe: le grand retour des frontières    Procédure Pénale : Confidences et révélations d'Abdellatif Ouahbi [INTEGRAL]    Exposition : Sala et ses trésors cachés au musée de Bank Al-Maghrib    La météo de ce samedi 19 octobre    Antonio Guterres informe les membres du Conseil de sécurité de l'Initiative atlanque    Le Festival Taragalte célèbre la richesse culturelle du continent africain    Tanger : la reconversion de l'ancien marché de gros en espace d'exposition a atteint 80 %    Marrakech à l'heure de la 14e édition du Salon Régional du Livre    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Mohamed Darif : «Le PJD est obligé de tenir un discours populiste»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 03 - 04 - 2012

Le grand défi pour Benkirane serait d'assurer une homogénéité d'autant plus que le MP, l'Istiqlal et le PPS ont participé à la gestion du gouvernement d'Abbas El Fassi et celui de Driss Jettou.
ALM : Abdelilah Benkirane a convoqué chez lui, samedi dernier, les leaders de la majorité en vue de rétablir une certaine homogénéité et cohérence de position au sein de la coalition. Sera-ce une tâche facile à réaliser?
Mohamed Darif : C'est la deuxième rencontre qu'organise Benkirane. Les deux rencontres s'inscrivent dans un cadre de recherche d'une homogénéité. Il faut dire que ce n'est point une tâche facile puisque notre gouvernement de coalition est composé d'entités à points de vue divergents: un parti islamiste, deux partis appartenant à la Koutla et le Mouvement populaire (MP) qui, rappelons-le, a été membre du fameux G8. Le grand défi pour Benkirane serait d'assurer une homogénéité d'autant plus que le MP, l'Istiqlal et le PPS ont participé à la gestion du gouvernement d'Abbas El Fassi et celui de Driss Jettou. Il faut également rappeler que le PJD a mené sa campagne en s'attaquant à ces trois partis avec lesquels il doit mener une action cohérente. Tout prête donc à dire que cette homogénéité est très dure à réaliser. Une chose est sûre, l'incohérence actuelle, que Benkirane tient à minimiser, menace clairement le rendement gouvernemental.
On assiste également au niveau régional à des différends entre des députés issus de la majorité. Serait-ce une façon de se démarquer de leurs adversaires à l'approche des communales ?
La logique qui régit les communales est très différente de celle qui concerne la majorité gouvernementale. Il faut savoir que la majorité qui s'est formée au niveau des villes et les alliances qui se sont créées ont vu le jour uniquement sur la base des voix. C'est une logique numérique. Nous avons vécu ces divergences en 2009 également, où à Marrakech, à titre d'exemple, le PAM qui assurait la présidence de la ville ocre a été fortement soutenu par le PJD, alors dans l'opposition. A Agadir et Tétouan aussi nous avions assisté à une alliance entre l'USFP et le PJD. Ceci dit, je ne pense pas que la majorité gouvernementale sera reproduite au niveau communal. Le conseil communal n'obéit pas forcément à une logique politique mais à celle de la gestion plus qu'autre chose.
Certains observateurs estiment que le PJD a tellement été habitué à porter les couleurs de la gauche qu'il a du mal à adapter ses positions à celles de la majorité actuellement. Qu'en dites-vous ?
Ce n'est pas faux, mais ce n'est pas spécifique au PJD. En 1989, l'USFP a vécu la même situation où il avait grand mal à contrôler les positions de l'appareil du parti et celles des organisations parallèles. A l'époque, la CDT et la FDT ont eu des problèmes avec la jeunesse du parti. Aujourd'hui on assiste à un scénario plus ou moins proche. Le PJD a toujours cette culture d'opposition et de critiques. Il est obligé de tenir des discours populistes. Les ministres de l'USFP de 1989 avaient constitué un bloc homogène et c'est ce que tente de faire le PJD. Seulement, il faut dire que les ministres de ce gouvernement ne pratiquent pas leur droit de réserve, chose qui les pousse à donner des propos en discorde avec la coalition.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.