Les crédits bancaires à fin décembre 2011 se sont inscrits à 686,423 milliards de dirhams contre 666,783 milliards sur la même période de l'année 2010. Les Marocains se sont plus endettés à fin décembre 2011 qu'en 2010. En effet, les crédits bancaires ont atteint à fin décembre 2011 un montant de 686,423 milliards de dirhams contre seulement 666,783 milliards à fin novembre 2011 et 621,356 milliards à fin décembre 2010. Ainsi, selon les indicateurs clés des statistiques monétaires du mois de décembre 2011, publiées par Bank Al-Maghrib, les crédits bancaires, au dernier mois de l'année 2011, seraient en hausse de 10,5% par rapport à la même période en 2010. Aussi, les taux de crédits bancaires enregistrés à fin décembre 2011 s'inscrivent en hausse de 2,9% comparés aux résultats du mois de novembre de la même année. La ventilation par objet économique laisse paraître une sérieuse hausse des crédits immobiliers qui ont enregistré à fin décembre 2011 un encours de 207,133 milliards de dirhams contre seulement 188,121 milliards de dirhams sur l'année 2010, soit une hausse de 10,1%. Pour leur part, les crédits à l'équipement enregistrent un timide bond de 5,1% entre les douze mois de 2011 et ceux de 2010. Ils ont, par ailleurs, atteint, à fin décembre 2011, un montant de 142,170 milliards de dirhams contre seulement 135,227 milliards sur l'ensemble de l'année 2010. S'agissant des crédits à la consommation, Bank Al-Maghrib relève une hausse significative de 10,5% entre l'encours enregistré à fin décembre 2011 et celui de fin décembre 2010. Ainsi, ils ont atteint, au cours de décembre 2011, un encours de 35,820 milliards de dirhams contre un montant de 32,427 milliards relevé sur le même mois de l'année 2010. Sur le même volet, les créances en souffrance poursuivent leur hausse, s'inscrivant à 33,297 milliards de dirhams à fin décembre 2011 contre seulement 29,768 milliards relevés sur le même mois de l'année précédente. Il s'agit, dans ce sens, d'une hausse conséquente de 11,9% enregistrée à fin décembre 2011 en comparaison à 2010. Par ailleurs, selon Bank Al-Maghrib, la ventilation des crédits bancaires par secteur institutionnel fait ressortir un ralentissement du taux d'accroissement des crédits destinés au secteur privé, à 9,7%, contre 11,2%, lié principalement à la décélération du rythme de progression des crédits accordés aux sociétés non financières privées qui sont revenus de 14,2 à 12,5%. Les crédits accordés aux autres sociétés financières ont, pour leur part, enregistré une augmentation de 6% contre 1,8%. Quant aux autres sources de création monétaire, les avoirs extérieurs nets se sont contractés de 12,4%, reflétant la baisse des réserves nettes de change de BAM.