Les crédits bancaires à fin novembre 2011 se sont inscrits à 666,780 milliards de dirhams contre 621,356 milliards sur toute l'année 2010. Les Marocains se sont plus endettés à fin novembre 2011 que sur toute l'année 2010. En effet, les crédits bancaires ont atteint à ce mois un montant de 666,780 milliards de dirhams contre seulement 664,732 milliards à fin octobre 2011 et 621,356 milliards à fin décembre 2010. Ainsi, selon les indicateurs clés des statistiques monétaires du mois de novembre 2011, publiés par Bank Al-Maghrib, les crédits bancaires, au onzième mois de l'année 2011, seraient en hausse de 6,9% par rapport à la même période en 2010. Les crédits bancaires enregistrés à fin novembre 2011 s'inscrivent en hausse de 0,3% comparés aux résultats du mois d'octobre de la même année. La ventilation par objet économique laisse paraître une sérieuse hausse des crédits immobiliers qui ont enregistré un encours de 208,198 milliards de dirhams contre seulement 188,121 milliards sur l'année 2010, soit une hausse de 10,7%. Aussi, à fin novembre 2011, les crédits immobiliers se sont également inscrits en hausse de 10,7%, comparés à la même période en 2010, souligne Bank Al-Maghrib. Pour leur part, les crédits à l'équipement enregistrent un timide bond de 2% entre les onze premiers mois de 2011 et ceux de 2010. Ils ont, par ailleurs, atteint, à fin novembre 2011, un montant de 136,890 milliards de dirhams contre seulement 135,227 milliards sur l'ensemble de l'année 2010. S'agissant des crédits à la consommation, Bank Al-Maghrib relève une hausse significative de 12% entre l'encours enregistré à fin novembre 2011 et celui de fin novembre 2010. Ainsi, ils ont atteint, au cours des onze premiers mois de 2011, un encours de 36,019 milliards de dirhams contre un montant de 32,427 milliards relevé sur toute l'année 2010. Sur le même volet, les créances en souffrance poursuivent leur hausse, s'inscrivant à 33,988 milliards de dirhams à fin novembre 2011 contre seulement 29,768 milliards relevés sur toute l'année 2010. Il s'agit, dans ce sens, d'une hausse conséquente de 14,2% enregistrée à fin novembre 2011 en comparaison avec toute l'année 2010. Par ailleurs, la ventilation des crédits bancaires par secteur institutionnel fait ressortir un ralentissement du taux d'accroissement des crédits destinés au secteur privé, à 7,9%, contre 11,8%, lié principalement à la décélération du rythme de progression des crédits accordés aux sociétés non financières privées qui sont revenus de 16,2% à 9,5%. Les crédits accordés aux autres sociétés financières ont, pour leur part, accusé un repli de 1,7%.