C'est le compte à rebours avant la mise en délibération de l'affaire du baron de la drogue Najib Zaïmi où sont impliqués Mohamed Jalmad, l'ex-chef de la Sûreté régionale de Nador, et d'autres policiers, gendarmes et éléments des Forces auxiliaires. C'est le compte à rebours avant la mise en délibération de l'affaire du baron de la drogue Najib Zaïmi où sont impliqués Mohamed Jalmad, l'ex-chef de la Sûreté régionale de Nador, et d'autres policiers, gendarmes et éléments des Forces auxiliaires. Demain, mardi, dans l'après-midi, le représentant du ministère public auprès de la chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca qui examine cette affaire reprendra son réquisitoire. Il l'a déjà commencée, jeudi dernier, en étalant les faits relatifs au trafic de drogue à l'échelle internationale et corruption. À ce propos, il a affirmé que tous les mis en cause étaient mouillés, directement ou indirectement, dans ce trafic de drogue à l'échelle internationale et travaillaient pour le compte du baron de la drogue. Il a précisé que les quatre policiers, les quatre gendarmes, les quatre éléments des Forces auxiliaires, l'élément du deuxième bureau des services secrets militaires, le caïd d'un arrondissement urbain à Nador lui facilitaient la tâche de faire passer, par les zodiacs, les tonnes de haschich à l'autre bout de la Méditerranée, sur les côtes de l'Espagne. Quant à Mohamed Jalmad, le représentant du ministère public a révélé que l'enquête policière a montré qu'il y avait une conversation téléphonique entre le commissaire et l'ex-parlementaire Saïd Chaou -actuellement en état de fuite- et dont le sujet était de ne pas citer, dans le procès-verbal, le nom de Saïd Chaou et préciser que le domicile où les 7 tonnes de haschich ont été saisies n'appartenait pas à Najib Zaïmi et ce, contre vingt millions de dirhams. Lors de l'audience de demain, le représentant du ministère public étalera les faits du crime qui a coûté la vie au cousin du baron de la drogue et son enterrement dans une ferme, ainsi que les explications juridiques avant de présenter ses requêtes. Après quoi, ce sera le rôle des avocats de la défense qui vont entamer leurs plaidoiries. Rappelons que l'affaire remonte au 2 mai 2010 quand les forces de l'ordre ont fait irruption au domicile de Najib Zaïmi, à Nador, pour procéder à la saisie d'une quantité de chira estimée à 7.500 kg, d'importantes sommes d'argent, de faux documents officiels et des armes blanches.