La chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca a repris, jeudi, l'examen de l'affaire du baron de la drogue, Najib Zaïmi, l'ex-chef de la Sûreté régionale de Nador, Mohamed Jalmad, ainsi que trente-cinq autres mis en cause dont cinq gendarmes et quatre éléments des Forces auxiliaires. Lors de cette audience, le représentant du ministère public a répondu aux requêtes pour vice de forme présentées, mardi dernier, par les avocats de la défense. Entre autres requêtes, la défense qui a qualifié la détention des suspects d'«illégale», a requis l'annulation des poursuites. Les avocats de la défense avaient également requis le jugement des éléments de force de l'ordre impliqués dans l'affaire par un tribunal compétent et le jugement des autres suspects par la Cour d'appel de Nador et non pas celle de Casablanca. Rappelons que l'affaire remonte au 2 mai 2010 quand les forces de l'ordre ont fait irruption au domicile de Najib Zaïmi, à Nador, pour procéder à la saisie d'une quantité de chira estimée à 7.500 kg, d'importantes sommes d'argent, de faux documents officiels et des armes blanches.