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Ils croient que le domicile leur appartient et tuent celui qui l'a acheté
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 17 - 08 - 2010

Il est marchand d'épices, quadragénaire et père de famille. Avec sa femme et ses enfants, il louait un deux pièces. En fait, il rêvait d'acheter un domicile. Malheureusement, il ignorait que ce domicile serait une malédiction.
Nous sommes à Souk Larbâa du Gharb, à quarante kilomètres au nord-ouest de la ville de Kénitra. Ce père de famille, âgé de quarante-six ans, marchand d'épices de son état, occupait un deux pièces qu'il avait loué depuis belle lurette. Certes, il n'éprouvait pas le moindre problème avec ses voisins, mais il ne supportait plus d'être locataire. Il rêvait d'avoir son propre domicile qu'il achèterait une fois pour toutes avec l'argent qu'il a économisé durant tout son parcours de marchand d'épices. De fil en aiguille, ce quadragénaire a appris auprès d'un ami qu'une femme avait l'intention de vendre son domicile. Il l'a contactée. Ils se sont rencontrés. La femme l'a conduit au quartier Essalam pour lui faire visiter la demeure. Effectivement, elle a plu à ce père de famille qui a décidé rapidement de l'acheter. Quelques semaines plus tard, ce marchand d'épices a emménagé dans son nouveau foyer. Enfin, son rêve a été réalisé. Seulement, tout a basculé quelques jours plus tard. Pourquoi ? Deux frères, âgés respectivement de vingt-et-un et vingt-quatre ans, sont arrivés chez lui pour l'informer que le domicile leur appartient. Pourquoi ? «La femme qui t'a vendu le domicile est notre tante maternelle. Elle n'a pas le droit de le vendre…», ont-ils affirmé à ce père de famille.
Les deux frères l'ont prié de déménager le plus tôt possible tout en le menaçant de lui jeter ses affaires à la rue s'il y restait jusqu'au lendemain. Il a tenté de leur expliquer avoir acheté le domicile et avoir remis l'argent à leur tante. Mais, ils ne voulaient rien savoir. Le lendemain, quand ils sont retournés chez lui, il était encore à la maison au quartier Essalam et il semble n'avoir pas l'intention de partir. Aussitôt, ils l'ont attaqué et ils l'ont mis, lui, sa femme et ses enfants, à la rue. Ils lui ont même jeté toutes ses affaires à la rue. Bref, ils sont devenus des SDF qui passaient leurs nuits à la belle étoile. Ce père de famille n'est pas resté les bras croisés. Il a recouru à la justice en référé surtout que les deux frères sont venus squatter indûment son domicile. Ils ont commencé à y passer leurs journées et nuits. Le marchand d'épices et sa famille les regardaient, jour et nuit, rentrer et sortir sans que personne n'ose leur dire qu'ils doivent rendre le domicile à celui qui l'avait acheté. Heureusement, la justice lui a donné gain de cause et a obligé les deux frères à quitter le domicile. Certes, ils ont obtempéré à la décision de la justice en le quittant. Mais, il semble qu'ils avaient l'intention de se venger. Pourquoi? Pour eux, le domicile n'appartenait qu'à leur mère et par conséquent à eux. C'était le matin du vendredi 6 août, le jour du souk hebdomadaire «Jemaâ Lalla Mimouna». Le père de famille y était en train de marchander avec ses clientes quand les deux frères se sont plantés devant lui. Tout d'un coup l'un d'eux, l'aîné, a saisi une balance. Le marchand d'épices n'a pas réagi. Il a gardé le silence. Alors, l'aîné lui a asséné un coup à la tête devant tout le monde et l'autre lui a jeté des pierres et ce avant de prendre la fuite. Le quadragénaire a été évacué vers l'hôpital de Kénitra où il a rendu l'âme. Les deux frères ont été arrêtés, quatre jours plus tard et ont été traduits devant la Cour d'appel de Kénitra poursuivis pour homicide volontaire avec préméditation et guet-apens.


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