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Elle tue son troisième enfant, fruit d'une relation extraconjugale
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 18 - 12 - 2009

Mariée à un ressortissant marocain en Espagne, une mère de deux enfants a entretenu une relation extraconjugale avec un jeune homme. Une relation qui a donné naissance à un enfant et qui a fini par un infanticide.
Nous sommes à Souk Larbâa El Gharb, à quarante kilomètres au nord-ouest de Kénitra. Au douar M'hamed, caïdat Sidi Boubker El Hadj, le charme de Samira a séduit Mohamed. Ce jeune homme, journalier de son état, lui a exprimé ses beaux sentiments et son rêve de l'avoir comme épouse. Un rêve qui a été réalisé quelques mois plus tard. Le couple semble être très heureux sous le même toit. Certes, la vie était dure pour eux puisque Mohamed n'était qu'un journalier qui se débrouillait pour gagner sa vie. Mais, rien ne les irritait puisqu'ils étaient dans une entente presque idéale. Au fil du temps, deux enfants sont nés, l'un après l'autre, pour égayer leur foyer. Et les charges sont devenues très lourdes au point que Mohamed a commencé à rêver d'aller, par n'importe quel moyen, vers l'eldorado. L'argent qu'il gagnait quotidiennement est insuffisant pour répondre aux besoins de sa petite famille. Enfin, il est arrivé à réaliser son rêve d'émigrer en Europe. Sa destination était l'Espagne. Avant de partir, il a promis à sa femme, Samira, de lui envoyer au moins chaque mois une somme d'argent pour subvenir à ses propres besoins ainsi qu'à ceux de leurs deux enfants.
Une année et demie plus tard. Samira était chez elle au douar M'hamed, en compagnie de ses deux enfants quand les gendarmes sont venus chez elle. Pourquoi ? «Tu vas le savoir au bureau», lui a répondu le chef de la brigade. Samira est montée dans la Jepp de la gendarmerie. La destination était le poste de la gendarmerie royale du Souk Larbâa El Gharb. Quand le chef de la brigade lui a permis de s'asseoir, il lui a lancé la mauvaise nouvelle: «Ton mari a porté plainte contre toi». Pourquoi ? Elle ne savait rien. Elle ne savait qu'une seule chose: «Mon mari est en Espagne !». Samira semble être surprise. Ne savait-elle pas effectivement pourquoi son mari a porté une plainte depuis l'Espagne contre elle ? Elle a répondu par un simple «non» devant le chef de la brigade. Celui-ci lui a expliqué que son mari l'avait accusée d'adultère et d'être enceinte. Samira a manifesté son indignation. Le chef de la brigade lui a affirmé que c'est les mauvaises langues qui l'avaient mis au courant de ces informations. Et le chef de la brigade lui fait une remarque en disant qu'elle paraît malade. «Oui, je suis un peu fatigué… Mais comment je dois être enceinte alors que mon mari est en Espagne ?», s'est-elle interrogée. Le chef de la brigade lui a expliqué qu'il est obligé de la soumettre à une visite médicale pour s'assurer qu'elle n'était pas enceinte et pour prouver à son mari que sa plainte est infondée. Samira a écarquillé ses yeux tout en manifestant son refus. Le chef de la brigade lui a affirmé qu'il s'agit des instructions du procureur du Roi et qu'il était obligé de les exécuter. Conduite à la maternité de l'hôpital pour être soumise à une première expertise médicale. Le médecin chef a attesté qu'elle était effectivement enceinte. Deux autres gynécologues ont confirmé le témoignage de leur collègue. Trois certificats médicaux ont prouvé que Samira était enceinte et qu'elle venait de mettre au monde un enfant l'ont obligée de se mettre à table. Samira a avoué avoir entretenu une relation amoureuse avec un jeune homme du douar après avoir été abandonnée, elle et ses deux enfants, par son mari. Celui-ci, selon ses déclarations, ne lui envoie plus le moindre centime. Entre-temps, elle a commencé à coucher avec son amant. Au fil du temps, elle est tombée enceinte. Dernièrement, elle a accouché d'un enfant loin des regards des curieux du douar. Elle l'a étouffé et l'a enterré dans un terrain vague jouxtant la demeure de ses parents. Son amant était au courant de son acte criminel. Jeudi 10 décembre, Samira et son amant ont été traduits devant la chambre criminelle près la Cour d'appel de Kénitra.


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