Une nouvelle vague de privatisation s'annonce en 2009. Plusieurs grandes entreprises publiques sont au programme. Les privatisations vont se reprendre durant l'année 2009. Différentes entreprises publiques figurent dans le plan du gouvernement pour le lancement d'une vague de privatisation. Il s'agit de la compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) ainsi que ses deux filiales Atlas Blue et Atlas Hospitality Morocco. Le groupe immobilier Al Omrane n'échappe pas lui aussi à cette tendance, ainsi que la société des Autoroutes du Maroc (ADM), la Soread, propriétaire de la chaîne de télévision publique «2M», en plus de l'Office d'exploitation des ports (ODEP) qui figure également sur la liste des privatisations ainsi que d'autres organismes. En effet, une dizaine d'entreprises devraient faire l'objet de privatisation en 2009. La privatisation de la RAM figure au premier plan du programme de la loi de Finance 2009 du gouvernement. La privatisation de cette entreprise ne se fera pas généralement dans la Bourse de Casablanca. Cette opération consistera en fait de céder 30 à 40% du capital à l'une de quatre grandes compagnies. Ces compagnies sont en grande majorité celles qui opèrent dans la même zone géographique que la Royal Air Maroc. Il s'agit de : Air France-KLM, Lufthansa, British Airways et Emirates. Par ailleurs, un autre établissement public figure sur la liste de la privatisation, il s'agit du groupe Al Omrane. Ce holding a fait de bons résultats depuis sa création en 2007. En fait, ce holding a annoncé récemment son plan d'introduction en Bourse qui est programmée aux environs de l'été de l'année 2009. L'introduction en Bourse de ce holding public spécialisé dans la construction et la promotion immobilières devrait permettre principalement au groupe de financer son programme d'investissement. N'oublions pas en ce sens que ce groupe a été créée dans le cadre de la réforme des établissements publics du secteur de la promotion immobilière avec l'objectif de renforcer et de diversifier l'offre en logements et l'accélération du rythme de traitement de l'habitat insalubre. Un autre acteur concerné par cette vague de privatisation, il s'agit de la société des Autoroutes du Maroc (ADM). En pleine phase de développement du réseau autoroutier, l'ouverture de ce secteur à des capitaux privés peut être interprétée comme un appel à des fonds pour financer une partie du plan d'armature autoroutier. Cette vague de privatisation lancée par le gouvernement vient dans le cadre de la consolidation des ressources de l'économie nationale. Cette tendance aura généralement un impact positif sur l'économie marocaine. En effet, le ministère des Finances table sur des recettes de 3 milliards de dirhams à travers la privatisation de cinq sociétés publiques. Le Maroc en tant que pays émergent fait une nouvelle relance dans la privatisation de ses entreprises publiques. Cette stratégie vise à réunir de ces opérations une certaine somme pour renforcer la compétitivité d'autres institutions. On peut rappeler dans ce sens que depuis le début du processus des privatisations en 1993, l'Etat a encaissé plus de 100 milliards de dirhams.