Une équipe mauritanienne de génie militaire est arrivée à Zouirat pour enquêter sur les circonstances de la mort de plusieurs soldats mauritaniens, lors d'une attaque revendiquée par le GSPC algérien. Une équipe mauritanienne de génie militaire est arrivée dimanche 21 septembre à Zouirat pour entamer une enquête sur les circonstances de la mort de plusieurs soldats mauritaniens, lors d'une attaque revendiquée par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat algérien (GSPC). Selon des sources médiatiques concordantes, cette équipe qui doit se rendre à Tourine (nord-est), lieu de l'attaque, doit vérifier sur le terrain les informations selon lesquelles les corps de onze militaires et d'un civil égorgés lors d'une embuscade tendue par le GSPC, seraient bardés d'explosifs. Les corps des militaires disparus le 14 septembre, ont été retrouvés décapités et dénudés, précisent ces sources, ajoutant que toutes les têtes des victimes ont été emportées à l'exception de celle d'un sergent laissée sur la scène du crime. Par ailleurs, le ministère de la Défense mauritanien a affirmé dimanche dans un communiqué, que le GSPC planifiait de lancer une «opération terroriste de grande envergure», indiquant que cette organisation terroriste était derrière l'assassinat des 11 soldats et du civil. Le ministère a présenté, à cette occasion, ses condoléances aux familles des victimes, aux forces armées et au peuple mauritanien. Le Haut conseil d'Etat avait décrété un deuil national de trois jours au cours duquel les drapeaux seront mis en berne. Réagissant à cette attaque terroriste, la France a renouvelé sa «plus ferme condamnation» de cet acte. Dans un communiqué de son ambassade à Nouakchott rendu public dimanche, Paris exprime «ses vives condoléances à la Nation et à l'armée mauritaniennes» et salue leur «engagement résolu dans la lutte contre le terrorisme. Pour sa part, l'Union européenne que préside la France a présenté «ses plus sincères condoléances à la Mauritanie et à son armée ainsi qu'aux familles des victimes de l'attaque de Tourine». Pour rappel, l'attaque terroriste a visé une patrouille de l'armée mauritanienne le 14 septembre à Tourine (Nord), tuant douze militaires. Les soldats portés disparus lors de l'attaque revendiquée par «Al Qaïda au Maghreb islamique» ont été égorgés froidement, avait-on déclaré de sources sécuritaires mauritaniennes. Les militaires mauritaniens avaient été retrouvés morts «égorgés », vendredi au nord-est de Tourine, dans le désert mauritanien, où a eu lieu l'accrochage entre une unité de l'armée mauritanienne et des membres d'Al-Qaida.