Les participants à une rencontre sur «L'appui institutionnel à la circulation des personnes» qui s'est tenue vendredi à Rabat, ont indiqué que la circulation de la main d'œuvre nécessite un partenariat institutionnel entre le Maroc et les pays d'accueil. Lors d'une rencontre initiée par le ministère de l'emploi et de la formation professionnelle en collaboration avec l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC) et la délégation de l'Union européenne (UE), les intervenants ont souligné la nécessité de promouvoir les politiques communes entre le Maroc et l'Union européenne (UE) ayant trait à la gestion de la migration de la main-d'oeuvre à travers la mise en place et le suivi de programmes et des plans d'action communs. Intervenant à cette occasion, le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Jamal Rhmani a précisé que le ministère est en train de prendre des mesures à même de dynamiser le projet d'appui institutionnel de circulation des personnes pour garantir une cohérence institutionnelle entre l'ANAPEC et la délégation européenne. Il a également souligné que ce projet qui s'inscrit dans le cadre du programme MEDA 2 vise à favoriser l'intégration d'environ 8000 ouvriers à l'étranger, notamment en France et en Espagne. Il a présenté, dans ce sens, une série de propositions ayant pour objectif de renforcer la coordination entre les différentes parties du projet par la consolidation du rôle de la commission de suivi ainsi que la coordination entre les responsables du projet. De son côté, le directeur général de l'ANAPEC, Hafid Kamal, a affirmé que l'agence a élaboré une stratégie impliquant toutes les parties concernées à travers l'identification des compétences demandées par les entreprises aux pays d'accueil, ajoutant que l'ANAPEC prépare des programmes de formation en harmonie avec les compétences des candidats à l'immigration. Pour sa part, Jhosé Romano Leon Lora, chef de section, éducation, genre, handicaps, a souligné l'importance du projet d'appui institutionnel pour la circulation de la main d'oeuvre qui constitue une opportunité d'organisation de la circulation des personnes, de lutte contre l'immigration clandestine pour les pays d'accueil et la lutte contre la pauvreté. M. Léon a, en outre, réitéré la nécessité pour tous les intervenants au projet d'appui institutionnel pour la circulation des personnes, de redoubler les efforts à travers la mise en place d'un partenariat institutionnel de nature à renforcer la coopération entre le Maroc et les pays d'accueil. Ce projet, lancé en 2005 dans le cadre d'un partenariat entre la délégation de la commission européenne et l'ANAPEC, a pour objectif de garantir la liberté de circulation légale de la main d'oeuvre entre les deux rives.