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«On veut traiter les Sofitel comme une entité séparée»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 25 - 02 - 2008

Marc Thépot explique les raisons du malaise que vit Accor Maroc à la suite des inquiétudes exprimées par le cadres marocains au sujet de la nouvelle stratégie Sofitel. Il met cette situation sur le compte de la résistance au changement tout en renouvelant son adhésion à la stratégie de son groupe d'origine.
ALM : Quelles sont les raisons du malaise que vit Accor Maroc ?
Marc Thépot : Il n'y a pas de malaise à Accor Maroc. Maintenant, et comme dans toutes les entreprises, il y a des changements. D'abord, il y a un point important qu'il faut préciser Accor Maroc est une entreprise marocaine avec 65 % du capital marocain. Aujourd'hui, sur 26 directeurs d'hôtels, il y a un seul Français qui est à Fès. Donc, on ne peut pas dire qu'on ne privilégie pas le management marocain. On met en avant les qualités des cadres marocains ayant évolué à l'étranger. Je peux même vous donner un exemple de Marocains avec nous et qui sont revenus de France.
Votre nouvelle stratégie pour les Sofitel ne développe-t-elle pas des inquiétudes ?
Ce qui est vrai, c'est qu'il y a effectivement une stratégie qui se développe pour Sofitel. Elle vise à faire de Sofitel une chaîne internationale de luxe. Pour cela, le groupe veut mettre en place un certain nombre de choses.
Vous comprenez que les exigences en termes d'investissements, de services, de positionnement et de commercialisation sont différentes pour les hôtels de luxe. On veut traiter les Sofitel comme une entité séparée.
Les Sofitel auront donc une gestion à part ?
A partir du moment où l'on a décidé de rehausser le niveau de Sofitel et d'adopter de nouveaux standards, le management doit accepter de se remettre en cause et de tirer vers le haut.
À partir de là, il peut y avoir des résistances comme dans toute entreprise. Si on voit les résultats excellents de 2007, on ne peut pas parler de malaise. Et depuis le début de l'année 2008, les choses sont également bien orientées.
Que voulez-vous dire par résistance ?
Dans l'organisation de Sofitel, la nouvelle exigence impose des remises en question. Mais il ne s'agit pas de découper les Sofitel du reste. Il est plutôt question d'aptitude et de comportement. Il nous faut des gens qui comprennent le Maroc, qu'ils soient marocains si possible, qui connaissent le luxe et qui soient en adéquation avec la stratégie du groupe. Le débat ne se pose pas en terme de nationalité.
Qu'en est-il du management ?
Dans le cadre de cette organisation dédiée, il y a eu effectivement des ajustements qui ont pu entraîner un certain nombre de remises en cause.
Il s'agissait de changer et de faire du Sofitel les plus beaux hôtels du monde. Il s'agit notamment du Sofitel Marrakech, Jamai et Agadir.
Pensez-vous que Accor a rempli ses engagements ?
Accor et Risma ont fait plus que remplir leurs engagements. En particulier, lorsque Risma a acquis, en juin 2007, Hilton Rabat avec un investissement considérable de plus de 700 millions dirhams, avec la prévision d'un gros travail de rénovation, c'est justement pour installer un Sofitel à Rabat.
Accor Maroc et Risma n'ont jamais autant investi que lors de ces dernières années. En fait, 2007 est plutôt une année de concrétisation. L'acquisition de Hilton Rabat est vraiment le signe de l'engagement du groupe dans le paysage marocain.
Selon vous, Accor a-t-il profité d'avantages particuliers accordés par l'Etat ?
Lorsqu'on dit qu'Accor a profité d'avantages particuliers, ce n'est pas vrai. Il y a eu des avantages consentis à Accor en tant que investisseur hôtelier.
Mais, Accor a été un lièvre, un précurseur. Aujourd'hui, tous les groupes hôteliers bénéficient des mêmes avantages qui sont l'exonération des droits de douane sur les équipements hôteliers importés et une exonération de l'impôt sur les sociétés au prorata du chiffre d'affaires réalisé. Mais, il n'y a pas de notre point de vue un traitement particulier réservé à Accor.
Et quel est votre avenir personnel dans ce groupe après près de 8 années passées au Maroc ?
Je suis le président-directeur général d'Accor Maroc, à ce titre-là, je suis le patron d'Accor Maroc. Je supervise bien sûr l'ensemble des activités de ce groupe dans le pays et je suis le relais de la stratégie du groupe. Je suis en adhésion avec la stratégie du groupe. Et contrairement à certaines rumeurs, je suis là, au Maroc, pour longtemps. Je suis en accord avec Accor pour longtemps au Maroc.


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