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Nicolas Sarkozy bat son record d'impopularité
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 17 - 01 - 2008

Selon un sondage BVA de «L'Express», la cote de popularité du président français est en chute libre. C'est une sorte de désaveu pour la politique de communication de Sarkozy.
Malgré son calme apparent et son allure détendue, le locataire de l'Elysée est en alerte maximale. Pour la première fois depuis son accession au pouvoir, Nicolas Sarkozy voit sa cote battre des records d'impopularité. Un sondage BVA pour «L'Express» à paraître aujourd'hui jeudi montre que le nombres des mécontents dépasse largement celui des satisfaits. Seuls 48% des personnes interrogées ont une mauvaise opinion du chef de l'Etat alors qu'à peine 45% en possèdent une bonne. Nicolas Sarkozy a vu sa cote dégringoler de six points depuis le mois dernier et de dix points depuis seulement deux mois.
Ce constat intervient comme un assourdissant désaveu pour la politique de communication menée par l'équipe Sarkozy depuis déjà quelques mois. Monopoliser les Unes des magazines politiques et people depuis de semaines, s'inviter quotidiennement dans les prime times des grandes télévisons n'aura finalement servi qu'à écorner une réputation et éroder une popularité. Dans son commentaire pour expliquer les résultats de ce sondage, le directeur de BVA-Opinion, Jérôme Saint Marie attribue ce mécontentement de l'opinion à «l'inquiétude et l'impatience de catégories populaires naturellement sensibles au discours sur le pouvoir d'achat». Il rajoute aussi un autre élément non dénué d'importance à savoir «une désaffection inédite des personnes âgées, qui peut être aussi bien liée à des considérations financières qu'à un jugement de valeur sur le style présidentiel affiché ces dernières semaines». La classe politique ne s'est pas encore ruée pour commenter les résultats inédits de ce sondage. Seules quelques voix sont venues souligner les ressorts et les faiblesses. Yves Jégo, le porte-parole de l'UMP joue la méthode Coué : «Vous verrez que les sondages qui fluctuent (..) remonteront quand les Français verront les résultats concrets des mesures que nous prenons» avant d'admettre que «réformer n'amène pas forcément la popularité (..) Et puis c'est vrai aussi qu'il (Sarkozy) a subi une campagne médiatique qui n'aurait fait résister aucun homme politique digne de ce nom, en faisant toutes les unes des journaux».
De l'autre côté de l'échiquier politique, une autre voix fait entendre sa petite musique. Il s'agit de François Bayrou, le leader centriste, qui lance violemment à l'encontre de Nicolas Sarkozy : «Prétendre que l'on peut tout changer à la fois, entreprendre toutes les réformes à la fois, alors que la société est si complexe, cela a un côté enfantin». pour bien appuyer sa démonstration, François Bayrou joue les oiseaux de mauvaise augure biblique : «Montherlant a donné à l'une de ses pièces un titre tiré de la Bible : La ville dont le prince est un enfant». Mais le vrai texte de l'Ecclésiaste est : «Malheur à la ville dont le prince est un enfant». Malgré ses médiocres scores dans les récentes législatives et son incapacité à imposer le MoDem comme une force politique incontournable, le même sondage évoque François Bayrou comme la deuxième personnalité citée par les Français à la question de savoir qu'il souhaitent voir prendre plus d'influence. Si, au cours du début de son quinquennat , Nicolas Sarkozy a montré qu'il était allergique à l'inaction au point de donner le tournis à son gouvernement et à ses collaborateurs, ceux qui connaissent bien son tempérament savent que, par un narcissisme exacerbé, il supporte encore moins l'impopularité, synonyme pour lui de désamour. A côté de lui, le Premier ministre, François Fillon, discret et transparent, n'est pas le moins gâté par se sondage. Il est vrai qu'il s'est trouvé récemment une spécialité, élevée au rang de posture politique et qui consiste à renvoyer avec le même dédain «la droite Bling Bling» qu'incarnerait Nicolas Sarkozy aux yeux de beaucoup et «la gauche caviar» personnifiée par le leadership socialiste. Et la question principal que se pose le microcosme politique parisien : Quelles mesure Nicolas Sarkozy serait-il astreint à prendre pour renverser la tendance des opinions défavorables et reprendre l'estime et la crédibilité auprès des Français? Un remaniement gouvernemental ? Des annonces spectaculaires pour booster leur pouvoir d'achat ? Ou un mariage avec Carla Bruni ? Les paris sont ouverts.


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