20 millions de dirhams. C'est le prix qu'aura coûté l'adduction en eau potable de la commune de Tah. Le projet, inauguré le 7 novembre, profitera à 3000 habitants. Un projet ambitieux a été inauguré dans la commune rurale de Tah pour l'alimenter en eau potable. D'un coût global de 20 millions de dirhams, ce projet a été inauguré le 7 novembre par le wali de la région de Laâyoune-Boujdour-Skia-El Hamra, M'hamed Dreyf, dans le cadre des festivités de célébration du 32ème anniversaire de la Marche Verte. Le projet consiste à assurer l'adduction en eau potable de la commune rurale de Tah, à partir de la station de déminéralisation de la ville de Tarfaya. Au début, 1000 habitants bénéficieront de ce projet qui devra profiter, à moyen terme, à 3000 autres. Ce projet s'inscrit dans le cadre des initiatives de renforcement des infrastructures de cette commune rurale qui avait accueilli la Marche Verte le 6 novembre 1975, et qui a été marquée par les visites historiques de deux grands Rois de la dynastie alaouite, en l'occurrence le Sultan Hassan 1er, en 1886, et feu SM le Roi Hassan II en 1985. Selon Abdeslem Joulid, directeur régional de l'Office national de l'eau potable (ONEP), à Laâyoune, l'objectif de ce projet est de participer au développement du centre rural de Tah, parallèlement à la croissance démographique qu'il connaît, et d'aider à la multiplication d'activités sociales et économiques diverses. Le projet rentre aussi dans le cadre de la politique de généralisation de la desserte des centres ruraux en eau potable qu'applique l'ONEP graduellement dans la zone sud. Dans ce cadre, la commune de Tah est le deuxième centre rural dans la province de Laâyoune qui s'est vu doter d'un réseau d'eau potable, après celui de Foum El Oued, connecté au réseau de l'eau potable en 2005, grâce à un projet d'un coût de 10MDH. D'autres projets importants seront lancés dans la période allant de 2007 à 2009. D'autres centres ruraux seront ainsi alimentés en eau potable, notamment le village de pêcheurs de Tarouma, situé à 50 km au sud de la ville de Laâyoune, et ce à partir de la station de dessalement de cette ville. Le coût de ce projet est de 20MDH. La commune rurale de Daoura connaîtra la réalisation d'une station de déminéralisation des eaux saumâtres avec un débit de240 m3/jour, pour un coût de 12MDH. Dans la commune d'Akhfnir, un important projet est en cours pour construire une station de dessalement avec un débit de 800m3/jour en contrepartie de 40MDH. Pour la ville de Laâyoune, l'ONEP a élaboré un plan d'alimentation en eau potable. Une enveloppe budgétaire de 778MDH est consacrée à la période 2007-2009 et porte sur le renforcement des installations de traitement de l'eau, la généralisation de l'alimentation en eau potable aux petits centres marqués par l'insuffisance ou même le manque de ressources. D'un débit supplémentaire de 13.000 mètres cubes, par jour, la réalisation d'une nouvelle station de dessalement à Laâyoune viendra renforcer tous ces efforts qui seront conjugués à l'extension des réseaux de distribution aux quartiers périphériques de la ville.