Ali Belhaj, numéro deux de l'ex- "Front islamique du salut FIS- dissous), a de nouveau protesté contre l'interdiction qui lui a été faite de participer, ainsi que les anciens cadres du parti, aux élections locales du 29 novembre prochain. Dans une lettre dont le journal "El Khabar" reproduit mercredi des passages, Ali Belhaj s'élève contre «la confiscation par les autorités d'un droit constitutionnel» garanti à tous les citoyens. Il a considéré que les dispositions de «la charte de réconciliation nationale» qui interdisent aux ex-dirigeants du FIS de participer à la vie politique pour «leur responsabilité dans la tragédie nationale» durant 1990, comme étant «anti-constitutionnelle». Dans sa lettre remise par son frère Abdelhamid pour la transmettre mardi à la présidence algérienne, Ali Belhaj se plaint d'être pour la troisième fois empêché de participer à une échéance électorale, affirmant qu'un grand nombre d'ex cadres du FIS «sont privés de leurs droits politiques, civiques et sociaux».