L'ampleur du boycott par le peuple algérien des élections législatives du 17 mai dernier, « exprime clairement le rejet par le peuple algérien du système politique en place », a affirmé l'ex-numéro deux du Front Islamique du salut (FIS-dissous), Ali Belhaj. Dans une déclaration publiée jeudi par le journal "El Khabar", l'ex-dirigeant du FIS souligne que le scrutin s'est déroulé « dans des conditions extrêmement mauvaises, marquées par le verrouillage du champ politique, la persistance à occulter les solutions politiques à la crise sécuritaire et la négligence de la réforme économique ». Selon Ali Belhaj, le boycott par l'électorat de ce scrutin « exprime sans détour le refus du système politique et démontre l'échec de la réconciliation nationale décrétée unilatéralement et dont les dispositions n'ont pas reçu d'application sur le terrain».