L'ancien numéro deux de l'ex-Fis (Front islamique du salut, dissous), Ali Belhadj, a appelé au boycott des élections locales, prévues jeudi prochain, en Algérie. Dans un communiqué rendu public à Alger, Belhadj a qualifié ces élections de «tricherie» et de «falsification» de la vérité, précisant qu'il ne saurait y avoir d'élections locales dans un Etat «malade». Il reproche au pouvoir d'empêcher ceux qui appellent au boycott de mener leur activité politique et de n'avoir pas encore tranché les questions relatives à l'amnistie, la réforme constitutionnelle et l'éviction des personnes auteurs de malversations et de concussion. M. Belhadj a, par ailleurs, mis l'accent sur «l'échec» du Parlement dont les députés ont été élus à l'issue d'un scrutin non représentatif en raison du taux élevé d'abstention lors des législatives du 17 mai dernier.