Bank Al-Maghrib dément, dans un communiqué diffusé mercredi 18 juillet, avoir cédé ses parts dans la British Arab Commercial Bank (BACB) et l'Union des banques arabes et françaises (UBAF) au profit d'Attijariwafa bank. Bank Al-Maghrib dément catégoriquement avoir entrepris toute transaction pourtant sur la cessation au profit d'une quelconque banque commerciale de ses parts dans des organismes bancaires internationaux. «Suite à la publication par des supports de presse d'une information relative à la cession par Bank Al-Maghrib de ses participations dans des banques européennes, nous tenons à vous préciser que la Banque centrale n'a eu de contact à ce sujet avec aucune banque marocaine», précise un communiqué rendu public mercredi 18 juillet par BAM. À rappeler que des informations publiées, cette semaine, dans la presse marocaine faisaient état de « cession de ses participations dans la BACB et dans l'UBAF à Attijariwafa bank » Selon la même source, la Banque centrale aurait entrepris des actions pour se délester d'une partie de ses participations dans des organismes bancaires internationaux : la British Arab Commercial Bank (BACB) basée à Londres et l'Union des banques arabes et françaises (UBAF). Bank Al-Maghrib aurait ainsi procédé selon les mêmes informations à la cession de ses participations de 7,8% dans la British Arab Commercial Bank et de 6,6% dans l'Union des banques arabes et françaises (UBAF) à Attijariwafa bank pour un montant global de 400 millions DH. Selon les éléments-d'analyses apportés pour étayer le bien fondé de cette information, la transaction s'inscrirait dans le cadre de « la cession progressive des participations de BAM tant au Maroc qu'à l'étranger ». À en croire l'information publiée dans la presse, cette initiative aurait été entreprise par BAM dans le but de se conformer au contenu de l'article 63 du chapitre 10 de ses statuts. Ce texte fixe, rappelle la même source, l'échéance du 8 novembre 2008 pour l'application du principe de précaution visant à « éviter tout conflit d'intérêt entre son rôle de régulateur du système bancaire et ses opérations propres ». Par ailleurs, l'hebdomadaire qui a publié cette information rappelle qu'après la vente de 13% du CIH en 2006, les prochaines cessions de la Banque centrale devraient concerner les 5% de l'établissement bancaire italien UBAE. La Banque centrale devrait également céder, selon la même source, ses parts dans Bank Al Amal et l'organisme public de garantie Dar Addamane. En conclusion, souligne la même source, «cette opération devrait renforcer la crédibilité et l'autorité de Bank Al-Maghrib en tant qu'autorité de régulation du secteur bancaire».