Les professionnels du secteur et les politiques s'accordent sur la nécessité de mettre en place un programme d'actions pour limiter les dégâts des événements du 11 septembre. Principales recommandations. Comment sortir de la crise dont les premiers indices apparaissent. La question suscite la réflexion des professionnels et des politiques. Tout le monde s'accorde aujourd'hui sur l'urgence de mettre en œuvre un plan d'action opérationnel. Au cours des différentes rencontres organisées récemment à cet effet, les professionnels ont d'abord situé les marchés émetteurs qui seront les plus touchés par cette crise. Viennent en premier lieu, les marchés anglo-saxons (l'Amérique du Nord et la Grande Bretagne). A ce propos, plusieurs opérateurs estiment que les relations publiques est la meilleure technique pour vendre la destination Maroc vis-à-vis des touristes issus de ces pays. Dans le contexte actuel, les actions promotionnelles n'auront aucun effet, avancent des professionnels. Concernant les marchés les moins touchés par la crise, tels que les pays arabes, les touristes du Golfe sont habitués à se rendre dans les destinations européennes. Des actions de marketing sont susceptibles de les intéresser au Maroc. Pour ce qui est des marchés hésitants, comme la France, le Benelux, les pays scandinaves, les déplacements des touristes sont restés relativement stables. Des campagnes de communication agressives ont de fortes chances de stimuler la demande de ces marchés. Parallèlement aux actions qu'il faudra initier, les professionnels du tourisme réfléchissent sur la politique des prix à adopter dans de telles circonstances. Faut-il baisser les tarifs pour booster la demande ? Les avis sont partagés. ` Des destinations similaires à la nôtre, telle la Tunisie ont commencé déjà à brader leurs prix. Pour le Maroc, il semble que cette stratégie n'est pas à l'ordre du jour. Rappelons que pendant la crise du Golfe, il avait fondé la relance du produit sur le bradage des prix, mais plutôt sur des actions de communication.