La Cour d'appel de Rabat (annexe de Salé) a décidé de reporter l'examen de l'affaire du réseau Laâroussi au 26 décembre prochain. 31 personnes sont poursuivies dans le cadre de cette affaire. Les 30 membres présumés du réseau Laâroussi, spécialisé dans le trafic de stupéfiants et le vol de voitures, ont comparu de nouveau, mardi, devant la Chambre criminelle de l'annexe de la Cour d'appel à Salé. La Cour a décidé, à l'issue de cette audience, de reporter ce procès au 26 décembre prochain à la suite d'une requête de la défense qui a estimé que l'accusé principal dans cette affaire, le dénommé Laâroussi, dit Chrif, est incapable de répondre aux questions du magistrat pour des raisons de santé. L'avocat de Laâroussi a avancé que son client est atteint d'une maladie mentale et demandé à la Cour d'établir d'urgence, à cet effet, une expertise médicale. Pour sa part, le substitut du procureur a affirmé que Laâroussi est en pleine possession de ses capacités physiques et mentales, rappelant que le prévenu avait déjà répondu à toutes les questions du juge d'instruction. Au total 31 personnes sont poursuivies dans cette affaire. Il s'agit de 11 policiers (8 en état d'arrestation et 3 sous contrôle judiciaire), de six femmes, dont l'épouse de Laâroussi, membre d'un réseau international de trafic de drogue. Cette dernière est en état de fuite. Les mis en cause sont poursuivis, chacun en ce qui le concerne, pour ""constitution de bande criminelle, trafic de stupéfiants, vols qualifiés, falsification de documents administratifs et de plaques minéralogiques, participation, fuite d'un lieu réservé à la détention, corruption, détention illégale d'armes à feu, non dénonciation d'un crime, enlèvement et séquestration".