La Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH) a demandé la levée immédiate des poursuites judiciaires engagées contre des cadres syndicaux du "Conseil national des enseignants du supérieur (CNES)" pour avoir simplement "exercé un droit constitutionnel". Dans une conférence de presse, animée lundi par le président de la Ligue, Me Houcine Zehouane, en présence du président d'honneur, Me Yahia Abdennour, la LADDH s'est inquiétée du "recours systématique" à la justice pour empêcher tout mouvement de grève. Me Zehouane a soutenu que "la justice est instrumentalisée" pour entraver les actions de protestation des syndicats autonomes, en rappelant que les procès en référé, intentés par les autorités contre ces syndicats, ont abouti aux mêmes décisions frappant d'illégalité leur mouvement de grève.