A Meknès, le cadavre d'une jeune femme qui ne présente aucune trace de violence a été retrouvé, mardi 13 décembre, dans une ruelle du quartier Bab Jdid, apprend-on d'une source policière. L'enquête diligentée aussitôt par la police judiciaire a révélé que le corps de la défunte a été jeté par le propriétaire d'un domicile situé non loin de la ruelle où il a été découvert. Cet homme de soixante ans a été arrêté et soumis aux interrogatoires pour déterminer les raisons pour lesquelles il n'a pas alerté les autorités publiques. Le même jour, mardi, c'est un jeune homme de trente-trois ans, le visage lacéré par les chiens errants, qui a été retrouvé corps sans vie dans un terrain vague, non loin du quartier Tazarout, à Imintanout. Un habitant de la région est arrivé à le reconnaître grâce à ses effets vestimentaires. Sa famille a révélé aux enquêteurs qu'il a disparu de chez lui depuis samedi 10 décembre. Le rapport de l'autopsie déterminera s'il s'agit d'une mort naturelle, accidentelle ou criminelle. Une autre découverte macabre a eu lieu dans la région d'El Âzouzia relevant de l'arrondissement Menara, à Marrakech. Le cadavre d'un autre jeune homme, âgé de vingt-quatre ans, qui n'a plus donné signe de vie depuis trois jours, a été retrouvé, lundi 12 décembre, dans une décharge publique près du douar Al Koudia Bouleghrib relevant de l'arrondissement Gueliz. Ce cadavre présentait des traces de violence au niveau du visage. Une enquête a été entamée par les limiers de la cité ocre pour tirer cette affaire au clair.