La majorité des pays appuie le plan d'autonomie comme seule solution La France a également réitéré à New York son appui au plan d'autonomie marocain comme une base «sérieuse et crédible» pour parvenir à une solution politique à la question du Sahara. «La France considère le plan d'autonomie marocain de 2007 comme une base sérieuse et crédible» pour le règlement de ce différend. Les annonces se suivent et se ressemblent pour la marocanité du Sahara. Chaque année apporte son lot de pays qui appuient la position marocaine. La situation est telle que la thèse séparatiste n'est maintenue en respiration artificielle que grâce à l'intervention d'une partie désespérée cherchant plus à nuire aux intérêts supérieurs du Maroc coûte que coûte. La reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara a clairement représenté un tournant sur la scène internationale. Il y a quelques jours, les Etats-Unis avaient réaffirmé à New York leur soutien à l'initiative marocaine d'autonomie comme la solution «sérieuse, crédible et réaliste» au différend régional autour du Sahara marocain. «Nous continuons à considérer le plan d'autonomie du Maroc comme sérieux, crédible et réaliste», pour satisfaire les aspirations des populations de la région à «un avenir pacifique et prospère», a indiqué le représentant des Etats-Unis au Conseil du sécurité suite à l'adoption par le Conseil d'une résolution prorogeant d'une année le mandat de la Minurso. «En soutien à l'envoyé personnel, les Etats-Unis continueront à mener des consultations privées sur la meilleure façon de parvenir à une solution réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable du différend, fondée sur le compromis», a souligné l'ambassadeur Richard Mills, représentant permanent adjoint américain. Les Etats-Unis ont également exhorté toutes les parties «à démontrer leur engagement en faveur de la paix en s'engageant dans le processus politique sans conditions préalables et de bonne foi». En ce sens, le diplomate américain a relevé que la nomination de M. Staffan de Mistura comme envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara «offre une occasion, qui n'a que trop tardé, de revitaliser le processus politique mené par les Nations Unies et de permettre aux parties de franchir un cap sur la voie d'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies». De son côté, la France a également réitéré à New York son appui au plan d'autonomie marocain comme une base «sérieuse et crédible» pour parvenir à une solution politique à la question du Sahara. «La France considère le plan d'autonomie marocain de 2007 comme une base sérieuse et crédible» pour le règlement de ce différend, a affirmé le représentant permanent de la France auprès de l'ONU, Nicolas de Rivière, devant les membres du Conseil de sécurité suite à l'adoption de la résolution 2602 portant prorogation pour un an du mandat de la Minurso. Tout en appelant au «respect du cessez-le-feu», la France a souligné le «rôle essentiel» de la Minurso «pour limiter le risque d'escalade et pour la stabilité de la région». La France a également exprimé son plein soutien à Staffan de Mistura. «La résolution que nous venons d'adopter permet de réaffirmer le soutien du Conseil au processus politique qui doit être relancé dans le cadre des Nations Unies. Sa prise de fonction, le 1er novembre, doit permettre de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable conformément aux résolutions de ce Conseil», a soutenu le représentant français. De nombreux autres pays prennent des décisions qui confortent le Maroc. Ainsi, un communiqué conjoint publié à l'issue des entretiens du ministre des affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, avec la vice-présidente et ministre des relations extérieures de Colombie, Marta Lucia Ramirez, avait indiqué que celle-ci l'a informé «des instructions données au nouvel ambassadeur de la Colombie à Rabat pour étendre la juridiction consulaire de l'ambassade de Colombie au Royaume du Maroc sur tout le territoire marocain, incluant le Sahara». De même, M. Bourita l'a informée des derniers développements relatifs à l'initiative d'autonomie pour la région du Sahara, présentée par le Maroc en 2007. Pour sa part, Mme Lucia Ramirez a souligné, tel qu'il a été reconnu dans différentes résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, «les efforts sérieux déployés par le Royaume du Maroc dans la recherche d'une solution politique, pragmatique, réaliste et durable à ce différend, dans le cadre du processus politique mené sous les auspices exclusifs de l'ONU». La vice-présidente et ministre des relations extérieures a en outre souligné «l'importance de l'initiative marocaine, en vue de parvenir à une solution politique, réaliste, durable et basée sur le compromis de toutes les parties, en vue de mettre fin à cette question, qui est vitale pour le Maroc, dans le cadre de sa souveraineté et de son intégrité territoriale».