La CGEM liste ses priorités. Chakib Alj et Mehdi Tazi, respectivement président et vice-président de la Confédération, ont dévoilé, jeudi 11 février, la vision du patronat dans ce contexte pour l'exercice 2021. «La crise économique et sanitaire a révélé nos faiblesses, mais aussi nos forces démontrées dans notre capacité à résister, à nous adapter et à innover. Elle a également permis une prise de conscience générale de l'urgence de faire avancer certains chantiers prioritaires et nous restons confiants que 2021 devra être l'année des réformes et de la reprise», relève-t-on de Chakib Alj. Ce brun d'optimisme est justifié par le démarrage de la campagne de vaccination au niveau national. «La campagne de vaccination contre la Covid-19 a été lancée, il y a deux semaines, par Sa Majesté le Roi ce qui nous donne évidemment de l'espoir quant à la relance économique. Toutefois, nous restons réalistes et sommes tout à fait conscients que la reprise est tributaire de l'efficacité de la campagne de vaccination aussi bien à l'échelle nationale qu'internationale. C'est cela qui déterminera la date du retour à la normale, que nous espérons courant deuxième semestre 2021», indique-t-il. Se référant à la CGEM, la relance requiert des actions plus fortes avec une exécution plus rapide, fondées sur un nouveau contrat de confiance public-privé. A cet effet, le patronat définit 6 chantiers urgents et structurants. Il est question d'appuyer l'entreprise par l'opérationnalisation de la stratégie des fonds propres, d'améliorer l'accès aux coûts des facteurs de production de l'entreprise et d'opérer un choc de simplification en faveur du développement économique. Parmi les chantiers définis on cite la promotion du Made In Morocco et le soutien par la préférence nationale, la favorisation de l'emploi et la reconversion pour une meilleure employabilité ainsi que l' engagement national pour intégrer le petit informel et éradiquer le grand informel.