La chambre de mise en accusation de Courtrai (ouest de la Belgique) a décidé, mardi, la mise en liberté sans condition de Bernard D, soupçonné d'être l'auteur des lettres de menaces à la société Remmery (Ledegem), où travaille la marocaine Naima Amzil. Lors des interrogatoires, le suspect a nié être l'auteur des lettres mais il n'a pu apporter aucune explication sur la présence de son ADN sur un timbre apposé sur l'une des enveloppes du courrier de menaces adressées à Rik Van Nieuwenhuys, patron de la société pour congédier son employée marocaine à cause du port du voile. L'avocat du suspect a indiqué que son client n'a pas d'explications sur la présence de son ADN, provenant de sueur et non de salive trouvée sur le timbre, affirmant, en outre, qu'elle se mêle à une autre trace d'ADN d'une empreinte digitale relevée sur le même courrier. La demande de libération avait été rejetée, le 6 mai courant, par la justice belge à la demande du parquet qui, selon les médias belges, aurait l'intention d'élargir les interrogatoires aux membres de la famille du suspect.