Se vivant en homme du juste milieu, dont la vision tranche complètement avec celle d'un Mustapha Ramid par exemple, Mohamed Khalidi travaille, aux côtés de Abdelkrim El Khatib, pour l'avènement d'un nouveau PJD. Membre du Secrétariat général du PJD et directeur du journal du parti “Al Asr“, Mohamed Khalidi est un homme qui prône la modernité et la modération. Compagnon de Abdelkrim El Khatib dont il est très proche, c'est naturellement qu'il a été choisi pour présider aux destinées de l'association “Vigilance et Vertu“ créée en avril dernier. Le Leader du PJD compte énormément sur le député d'Oujda pour donner une nouvelle orientation à un parti qui n'est pas sorti indemne des dérapages de l'ex-président du MUR et des attentats-suicide de Casablanca. La tâche n'a rien d'une sinécure. Mais le personnage, alliant ouverture et détermination, saura relever le défi. Se vivant en homme du juste milieu dont la vision tranche complètement avec celle d'un Mustapha Ramid par exemple, Mohamed Khalidi, la soixantaine, a un parcours qui plaide pour sa nouvelle mission. Décontracté sans être sectaire, l'intéressé, qui se dit contre l'utilisation de la religion pour atteindre des objectifs politiques, n'est pas un docteur en Chariaâ islamique. Dégageant une impression de sincérité, celui qui privilégie un parti avec une référence islamique plutôt que d'essence purement religieuse a fait des études supérieures dans les sciences de l'éducation. Ayant suivi une formation dans le domaine de la communication à l'université de Nice en France, il est en train de préparer un Master dans les relations internationales aux Etats-Unis. Formateur dans la ligue de l'enseignement et de l'éducation permanente en France, cet ancien membre de l'AMDH considère qu'un bon encadrement éducatif, pas nécessairement axé sur le dogmatisme religieux, est le fondement de toute entreprise de développement. Tel est Mohamed Khalidi. Il a une vision claire de ce que doit être le nouveau PJD. Un parti modéré qui ne doit pas faire de la religion un fonds de commerce mais qui peut contribuer à la moralisation de la société loin de toute duplicité ou hypocrisie.