Questions à Zakia Driouich, secrétaire générale du département de la pêche maritime ALM : Quelles sont les nouveautés de cette édition du Salon Halieutis? Zakia Driouich : Cette nouvelle édition est marquée par dix ans de la stratégie Halieutis. Aujourd'hui le Salon constitue une vitrine du développement du secteur de la pêche depuis la mise en place de cette stratégie ambitieuse en 2009. D'ailleurs le cycle de conférences est orienté sur la valorisation et l'innovation. Nous avons fait beaucoup de travail et d'efforts dans la recherche, le contrôle, et la gestion des pêcheries. Quels sont les objectifs de cette édition ? D'abord montrer le développement du secteur, puis attirer des clients étrangers pour voir les avancées réalisées dans ce secteur. En marge du Salon il y a toujours des contrats qui sont signés, et je suis sûre qu'on verra la signature d'autres cette année. Quel bilan dressez-vous des précédentes éditions ? Lors des précédentes éditions il y a eu plusieurs contrats concernant le matériel. Les gens sont venus vendre du matériel chez nous, alors que cette année on voudrait inverser la tendance et que nos produits soient vendus, c'est-à-dire que des acheteurs viennent visiter le salon pour passer des contrats avec les opérateurs marocains. Qu'en est-il de la participation africaine dans ce salon ? Cette participation est double, le marché africain est important pour nous. Les Africains achètent beaucoup au Maroc, notamment de la conserve. Ils sont également ici dans le cadre du partage et du partenariat avec le Maroc pour pouvoir développer ce secteur dans leurs pays. Comme vous le savez, nous avons construit des points de débarquement aménagés au Sénégal, en Côte d'Ivoire, en Guinée, et nous le ferons prochainement au Congo. Bref ils sont attirés par le niveau qu'a atteint le secteur des pêches maritimes au Maroc.