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Développement durable : Une nouvelle feuille de route pour Lydec
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 29 - 01 - 2019

Entretien avec Abdellah Talib, directeur du développement durable, de la communication et de l'innovation
ALM : Tout d'abord, comment évaluez-vous le développement de la notion de la durabilité dans l'entreprise marocaine ?
Abdellah Talib : Le Maroc s'est aujourd'hui doté d'un cadre institutionnel structuré en matière de développement durable qui mobilise l'ensemble des acteurs concernés, à travers l'adoption en juillet 2017 de la Stratégie nationale de développement durable. L'atteinte des Objectifs de développement durable a, par ailleurs, été positionnée comme un enjeu stratégique pour notre pays, dans le cadre de la création en 2018 d'un «Comité stratégique du développement durable», présidé par le chef de gouvernement et composé de tous les membres du gouvernement chargés des secteurs considérés comme prioritaires pour l'atteinte des objectifs de la stratégie nationale.
Cette approche a également été déclinée au niveau des territoires et intégrée, à ce titre, à la définition du Plan de développement régional Casa–Settat ainsi que du Plan d'actions communal de Casablanca, adoptés respectivement en 2017 et 2018.
Parallèlement, au niveau international, l'intégration des enjeux de développement durable dans l'activité des entreprises a également évolué ces 10 dernières années en passant d'une approche d'image et philanthropique à une approche plus intégrée, faisant de la RSE un levier stratégique de l'entreprise et de son développement commercial et repositionnant celle-ci au cœur de son «écosystème» en tant qu'acteur non seulement économique, mais aussi sociétal au sens propre du terme. L'analyse des évolutions de l'environnement de notre entreprise nous a ainsi amenés à engager en 2018 une réflexion sur l'évolution de notre référentiel RSE, afin d'y intégrer de nouveaux concepts, tels que celui d'«entreprise de progrès collectif» ou de bien commun, ainsi que les attentes de nos parties prenantes identifiées à travers l'analyse de l'actualité nationale qui a été marquée par des mouvements de contestation sociale.
Lydec a dédié tout un département au développement durable. Quelles sont les principales missions qui lui sont attribuées ?
La démarche RSE est pilotée par le département développement durable relevant de la Direction développement durable, communication et innovation. Celui-ci suit et consolide le plan d'actions DD et met en place les outils de suivi et de reporting, tout en se préparant aux audits et aux ratings RSE. Parmi ses missions aussi, figure la mise en œuvre des actions de sensibilisation et de mobilisation des parties prenantes. Le déploiement opérationnel de la démarche RSE s'appuie, par ailleurs, sur un réseau d'une vingtaine de référents DD composé de représentants des différentes directions de Lydec, qui soutiennent au quotidien son déploiement dans leurs entités. Le chef de département DD assure également le suivi des actions de la Fondation Lydec.
Comment s'articule le développement durable au sein de Lydec ?
De par nos métiers et notre ancrage territorial, nous avons développé, dès les premières années de démarrage de nos activités, une ingénierie sociétale adaptée à nos différentes parties prenantes.
Dès 2003, Lydec a été ainsi la première entreprise marocaine à solliciter une notation extra-financière auprès de l'agence Vigeo sur l'ensemble des domaines de la RSE. En 2009, nous nous sommes dotés d'un premier Plan d'actions développement durable. Ce document de référence prenait toute la mesure de notre positionnement au cœur des attentes croisées de nos parties prenantes et opérationnalisait notre vision de la Responsabilité sociétale des entreprises, autour de sept enjeux liés au développement durable de la ville. En 2012, nous avons érigé la RSE en un enjeu majeur en l'intégrant à la stratégie de l'entreprise. Nous avons positionné Lydec comme une entreprise ancrée au cœur des défis sociaux et environnementaux de son territoire, au sein de notre projet d'entreprise «Synergies 2020», à travers deux projets stratégiques aujourd'hui finalisés. Il s'agit de l'actualisation du Plan d'actions développement durable en novembre 2014 et le lancement en janvier 2015 de la Fondation Lydec. Nous disposons de deux instances de gouvernance dédiées au suivi de la démarche RSE, situées au plus haut niveau de l'entreprise : le Comité d'éthique et de développement durable (CEDD) intégrant les représentants des actionnaires de l'entreprise, membres du conseil d'administration et le Comité de pilotage développement durable (Copil DD), regroupant les membres du comité de direction générale. La RSE fait, par ailleurs, l'objet de points de suivi réguliers lors du conseil d'administration de l'entreprise ou de son comité de direction générale.
Quels sont les principaux engagements environnementaux pris par Lydec pour l'année 2019 ?
En octobre 2018, nous avons réalisé une revue stratégique de notre enjeu RSE dont l'objectif est de «renforcer notre contribution au bien commun et à la transition durable du Grand Casablanca, en nous appuyant sur le dialogue avec les parties prenantes». Cet enjeu a notamment pour objectifs de développer le réflexe RSE, à travers l'opérationnalisation et l'appropriation de la stratégie RSE par les entités de notre entreprise. Cette année, nous comptons déployer notre nouvelle feuille de route développement durable, définie à l'horizon 2030, et ce, à travers des Plans d'actions DD opérationnels qui seront intégrés au système de management de l'entreprise. C'est ainsi que nous comptons renforcer contre système de management environnemental à travers la certification ISO 14001 de nouveaux sites comme le poste source électrique de Sidi Othmane et l'actualisation de notre bilan carbone et de nos engagements climat. Dans la continuité de notre démarche d'engagement sociétal, nous nous sommes fixé pour objectif de mobiliser nos parties prenantes au service du développement durable du Grand Casablanca, à travers la co-construction de solutions innovantes avec des institutions de recherche académiques ou la société civile.
Qu'avez-vous décidé dans ce sens ?
Nous sommes engagés à poursuivre la mise en œuvre de notre partenariat avec le centre de recherche Economia – HEM Research Center et sa Chaire Innovation Sociale, visant à développer deux projets majeurs au service du développement durable du Grand Casablanca. Il s'agit de la création d'un «Observatoire de l'innovation sociétale», dont la vocation est de produire des indicateurs sur les innovations sociales au Maroc. Les premiers travaux de cet observatoire porteront sur la réalisation d'une étude sur l'impact socio-économique des principaux acteurs du Grand Casablanca. Nous travaillons également sur la mise en place d'un «City lab» sur le thème de la transition vers une ville durable. L'objectif est de contribuer à la création d'un écosystème d'innovation collectif, permettant de définir et de mettre en œuvre des solutions structurantes et pérennes autour d'enjeux communs au développement urbain durable du Grand Casablanca.


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