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Le salut passe-t-il par la cession ?
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 04 - 11 - 2003

Les discussions sont en cours autour d'une probable cession de la Renaissance Sportive de Settat, club en grande difficulté financière, à une société privée. La procédure semble compliquée et pourrait prendre beaucoup de temps. Ce qui semble être l'avenir du football national n'est pas toujours accueilli à bras ouverts.
La situation au sein de la Renaissance Sportive de Settat (RSS), paralysée par une grève des joueurs et du staff technique depuis une quinzaine de jours environ, est-elle en train de se débloquer ? La reprise de compétition de l'effectif ce dimanche lors de la 8ème journée du championnat de première division du Groupement national de football (GNF I) contre l'IRT pourrait en être l'ébauche. Mais plusieurs sources au sein du club de la Chaouia évoquent une autre hypothèse, celle d'une éventuelle cession de la RSS à un société privée casablancaise, spécialisée dans la publicité et la communication. Cette cession n'est encore qu'à une phase de discussion. Le bureau dirigeant démissionnaire, suite au forfait du club la semaine dernière face au Raja de Casablanca en championnat national, a évoqué cette possibilité pour permettre au club de sortir de la crise qui le secoue depuis la saison dernière, et qui ne fait que s'amplifier. « Cette cession est à 100 % légale comme le stipule l'article 44 de la loi de l'éducation physique et sport de 1989 », précise Abderrahmane Bekkaoui, directeur administratif de la Fédération royale marocaine de football. Les statuts fédéraux prévoient d'ailleurs l'affiliation à l'instance fédérale aussi bien aux associations sportives (clubs) qu'aux sociétés sportives à but lucratif, ce que la RSS tendrait à devenir.
La solution serait donc, selon les dirigeants settatis, de transformer la Renaissance Sportive de Settat en société anonyme dirigée par un conseil d'administration. Mais pour ce faire, plusieurs étapes doivent être franchies. La première est d'ordre juridique. La RSS, association sportive multidisciplinaire, ne peut pas décider seule de la cession d'une de ses section à une société privée. Le comité directeur du club devrait réunir ses différentes sections qui vont débattre et décider si l'offre de la société privée est importante ou pas. Munie de l'accord de l' « Assemblée des sections », la section intéressée devrait par la suite tenir une assemblée générale extraordinaire, programmée le 22 du mois courant, durant laquelle les différents adhérents auront leur mot à dire. Ce n'est que cette étape franchie que les discussion pourront aborder le volet organisationnel de la cession. La société qui veut acquérir la RSS devra d'abord satisfaire au cahier des charges qui doit garantir de manière claire les droits de toutes les composantes du club, joueurs et staff technique en tête. Autre condition prévue également par la loi de 1989, aucun actionnaire de la nouvelle société sportive créée n'est en droit de détenir plus de 30% du capital. Au sein des adhérents du club de la Chaouia, la nouvelle n'a pas été accueillie avec enthousiasme. Depuis le forfait settati il y a une semaine en championnat du GNF I, les premiers concernés alignent réunion après une autre. La dernière a eu lieu samedi soir et a eu pour objet justement de discuter de cette éventuelle cession du club au privé. «Nous ne pourrons pour le moment rien dire à ce propos.
Il faut attendre la tenue de l'assemblée générale extraordinaire et voir les tenants et aboutissants de cette affaire avant de nous prononcer. Mais ce que nous nous attelons à dire à chaque fois que la RSS est en mauvaise passe est que la crise de ce club n'est pas financière.
Elle a essentiellement trait aux hommes qui le dirigent», estime un adhérent settati. Certains parmi eux sont allés jusqu'à voir en cette affaire une tentative du bureau dirigeant de détourner l'attention des vrais problèmes dont souffre le club.
Le cas de la Renaissance de Settat n'est pas une première sur la scène footbalistique nationale. L'expérience de «privatisation» a été tentée il y a trois années par un autre club, le Stade Marocain en l'occurrence. «La procédure, fort compliquée, a duré près de six mois. Il fallait remplir une multitude de conditions. En plus, beaucoup de gens étaient réticents, dont le wali de Rabat à l'époque», explique maître Abdellah Benhsaïn, qui supervisait le dossier, qui demeure en stand-by depuis.
«La gestion des clubs de football, ou n'importe quelle autre discipline sportive, par le privé, ou leur transformation en société sportive à but lucratif, constitue l'avenir du football marocain. Il se résumerait tout simplement au passage d'une gestion d'amateurs et de volontaires à une véritable gestion sportive, capable de faire avancer le sport national», ajoute-t-il.
En attendant cette gestion de professionnels, la Renaissance de Settat caracole actuellement en bas du tableau avec une multitude de défaites, un forfait et le spectre d'un mouvement de grève déclarable à tout moment.


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