La Renaissance sportive de Settat terminera-t-elle la saison footballistique en cours ? Dans un contexte de crise aiguë, toutes les options restent ouvertes. L'équipe qui, historiquement, faisait la fierté du football chaoui est au bord du gouffre et risque de faire un pas en avant : En effet, en déclarant forfait face au Raja, la RSS vient de tirer la sonnette d'alarme qui, curieusement semble ne pas fonctionner. La Renaissance sportive de Settat terminera-t-elle la saison footballistique en cours ? Dans un contexte de crise aiguë, toutes les options restent ouvertes. L'équipe qui, historiquement, faisait la fierté du football chaoui est au bord du gouffre et risque de faire un pas en avant : En effet, en déclarant forfait face au Raja, la RSS vient de tirer la sonnette d'alarme qui, curieusement semble ne pas fonctionner. La crise avait depuis longtemps atteint son paroxysme. C'est une alarme dans la mesure où plusieurs autres clubs de première Division vivent le même calvaire, et risquent de suivre l'exemple de Settat. Le club sera purement et simplement rétrogradé aux divisions inférieures en cas de récidive. Quel avenir pour les centaines de jeunes qui comptaient faire carrière à la RSS ? Et si les autres clubs nationaux qui se trouvent dans une situation semblable seraient acculés à faire de même après quelques journées de championnat ? Le Chabab Mohammedia, la Jeunesse Massira, l'Ittihad Zemmouri de Khemisset, le CODM, le Kawkab de Marrakech, le KAC de Kénitra, le Hassania d'Agadir…Que de grands clubs d'antan qui ne trouvent plus de fonds de nos jours, même pas de quoi tenir la cadence pendant une saison. On n'entend plus parler que de limogeage d'entraîneurs, de ruptures de contrats, de renvois etc… Tout cela à cause bien évidemment de la misère et de l'absence de ressources financières. Un président de club met tout sur le dos du Groupement national de football et ne mâche pas ses mots à l'encontre d'une instance qui est carrément indifférente quant à l'avenir de la discipline la plus populaire du pays. Des responsables trop occupés par leurs intérêts personnels et leurs petites guéguerres mesquines pour des renouvellements de mandat…avec une unanimité ou une majorité le plus souvent douteuse. Comment se fait-il qu'un pays qui regorge de talents et dont les sélections nationales, à tous les niveaux, n'arrêtent pas d'épater par leur bon niveau, ne dispose pas de championnat digne de ce nom ? Si l'on excepte le Raja, le WAC, les FAR et le MAS, (encore faut-il signaler que ces derniers sont obérés de dettes), les autres clubs nationaux ne disposent d'aucune ressource. On entend par-ci et par là que les élus ont présenté une aide à l'équipe de la ville, que les potentialités (un mot insignifiant) se sont attelées à sauver tel club et ainsi de suite. C'est de cette façon que se déroule le football management chez nous. Pour peu, nous serions devant des œuvres charitables. La situation a vraiment quelque chose d'irréel. A voir nos pontifes du football user de l'arabe classique devant les caméras, l'on croirait que tout marche comme sur des roulettes. Comment se fait-il que les championnats en Tunisie et en Egypte ne connaissent pas ce genre de problème ? Après tout, quelle importance peut avoir les avis de la presse quand les pontifes du football se réunissent pour banqueter dans les hôtels de luxe et paradent dans les salles de réunion où règne une hypocrisie cérémonieuse.