Dans le cadre de son Plan d'actions développement durable 2020 (PADD 2020), adopté fin 2014, Lydec s'est fixé, parmi ses engagements, de contribuer à la performance économique et environnementale du Grand Casablanca. Pour ce faire, le délégataire casablancais déploie des solutions innovantes et adaptées aux enjeux de la ville de demain, et ce, autour de deux principaux axes. D'abord des solutions pour une ville durable. Sur ce plan, Lydec a mis en œuvre 4 solutions innovantes : Urb'Invest (une plate-forme intelligente qui permet le croisement des informations relatives aux réseaux gérés par Lydec avec les données urbaines les plus pertinentes), Geo'Invest (une interface géographique innovante qui permet de localiser à tout moment les projets en cours et de suivre leur état d'avancement technique et financier), E-lot (pour mieux gérer les dossiers de raccordement des lotisseurs aménageurs), le 7/24 (opérationnel depuis avril 2016, ce dispositif réunit en un seul endroit le Centre de relation clientèle, le Centre de Coordination des opérations, le Centre de veille et de conduite Centralisée et le Centre de gestion de crise). Ensuite, il y a des solutions pour la préservation des ressources naturelles, en l'occurrence Smart lighting (un système de gestion durable et intelligente de l'éclairage public dans certains grands boulevards de la ville), Smart water technologies (une méthode innovante pour améliorer l'efficacité de ses actions de lutte contre les fuites d'eau). Lydec travaille également à la valorisation des eaux usées, pour offrir un meilleur cadre de vie aux habitants. Dans ce sens, la Station d'épuration des eaux usées (STEP) de Médiouna est une contribution concrète à la gestion durable de la ressource en eau. Cet ouvrage, mis en service en 2013, traite 3.800 m3 d'eaux usées par jour, pouvant être réutilisées à des fins d'irrigation agricole. De même, le Système anti-pollution du littoral Est (SAP Est) du Grand Casablanca a été mis en service en 2015. Il s'agit d'un ouvrage structurant d'assainissement liquide inscrit au cœur des enjeux nationaux du développement durable. Le système permet la collecte et le refoulement des eaux usées vers la station de prétraitement «Eaucéan» où les eaux usées sont prétraitées avant leur transfert vers l'océan via un émissaire marin. RSE Lydec a publié par ailleurs son premier Rapport de contribution sociale, sociétale et environnementale. «Fruit de deux années de préparation, ce rapport concrétise la volonté de Lydec de rendre compte, de la manière la plus lisible et la plus pertinente possible, de la contribution de l'entreprise et de ses métiers au développement durable de son territoire d'ancrage et de l'impact de ses actions sur les parties prenantes qui en font partie», apprend-on auprès du management de l'entreprise. Pour la préparation de son premier Rapport de contribution sociale, sociétale et environnementale, l'opérateur s'est appuyé sur une vaste consultation qu'il a menée, en 2016, auprès de plus de 4.000 parties prenantes autour des enjeux RSE. Cet exercice a permis d'identifier 20 enjeux considérés, tant en interne qu'en externe, comme étant les plus prioritaires en matière de RSE, lesquels ont servi à structurer le rapport dans le cadre d'une matrice de matérialité. La publication de ce premier rapport, qui coïncide avec les 20 ans du contrat de gestion déléguée, s'inscrit alors comme une étape majeure de la démarche RSE de Lydec, en sa qualité de vecteur de dialogue avec les parties prenantes, mais aussi d'outil stratégique au service de la performance globale de l'entreprise. Pour Abdellah Talib, directeur du Développement Durable, de la Communication et de l'Innovation à Lydec : «au-delà de sa valeur d'outil de reporting extra-financier, ce rapport représente également une étape structurante de notre politique de dialogue avec nos parties prenantes, qui se poursuivra dans les mois à venir et qui permettra de faire évoluer notre démarche RSE en cohérence avec leurs attentes et les évolutions de notre environnement».