Les dossiers des affaires de terrorisme traînent encore devant la chambre criminelle près la Cour d'appel de Rabat. Si quelques membres de la Salafiya Jihadia n'ont pas encore été jugés en premier degré, des dizaines ont bénéficié des réductions de peine en second degré. Pas moins de 78 mis en cause impliqués dans les affaires de La Salafiya Jihadia ont bénéficié, depuis le début du mois courant, des réduction des peines en deuxième degré après avoir été condamnés au premier degré à la chambre criminelle près la Cour d'appel de Rabat à des peine, plus ou moins lourdes. A ce propos, vingt personnes se répartissant sur six dossier ont bénéficié, mercredi dernier, de réduction de peine. Dans le dossier du groupe de Tanger concernant six membres de la Salafiya Jihadia, les jugements allant de 8 à 3 ans de prison ferme rendus en 1er degré ont été réduits de 5 à 1 an. Concernant deux dossiers relatifs à 11 mis en cause des groupes de Casablanca, la cour a réduit les peines allant de 2 à 5 ans de réclusion criminelle contre 8 d'entre eux en 1er degré à des peines de 2 et 1 an de prison ferme. Elle a par ailleurs annulé les peines de 4 ans de prison ferme prononcées contre 2 mis en cause, impliqués dans ces deux mêmes dossiers pour les acquitter ensuite. Dix autres mis en cause se répartissant sur trois dossiers, membres des groupes de la capitale économique, de la ville du Détroit et de Nador qui étaient condamnés en premier degré à différentes peines d'emprisonnement, ont été acquittés mercredi dernier en deuxième degré. Cette même chambre a déjà bénéficié, mercredi 19 janvier, aux 23 mis en cause de Fès et de Sidi Bennour, de réduction de peines d'emprisonnement. Après avoir été condamnés à des peines allant de 5 à 20 ans de réclusion criminelle en 1er degré, les 23 mis en cause ont été jugés à des peines allant de 2 à 12 ans de réclusion criminelle, voire des réductions de peine allant de 3 à 8 ans. La peine de 7 mois de prison ferme prononcée contre un élément du groupe de Sidi Bennour a été confirmée en deuxième degré après l'avoir purgée intégralement. Le mercredi 12 du mois courant, la même chambre a bénéficié à 35 personnes poursuivies dans le cadre de la loi antiterroriste de réduction de peines. Après avoir été condamnés à des peines allant de 4 à 15 ans de réclusion criminelle, ils ont été jugés en 2ème degré à des peine allant de 2 à 8 ans de réclusion. Alors qu'elle a gardé que les amendes pour quelques condamnés. D'autres dossiers attendent d'être traduits devant la chambre criminelle, deuxième degré, après avoir été condamnés, en janvier courant, à des peines d'emprisonnement. A titre d'exemple, les 22 membres du groupe de Meknès qui ont écopé d'une peine allant de 2 à 6 ans de prison ferme. Deux autres mis en cause du groupe de Fès ont été condamnés, en début du mois de janvier 2005, à des peines de trois et cinq ans de réclusion. Par ailleurs, la même chambre, mais en premier degré aura le 11 février un rendez-vous avec l'affaire. Quelque 46 mis en cause sont poursuivis dans ce grand dossier de la Salafiya Jihadia. Avant cette date et plus précisément en date du 4 février, la même chambre, toujours en premier degré, débattera le dossier de l'affaire Hicham Temsamani et ce après avoir décidé lors d'une précédente audience la convocation du Pierre Robert et Hassan Kheddaoui, condamnés à perpétuité, en septembre 2003 dans le cadre des attentats de Casablanca.