Cinq personnes impliquées dans des affaires de la Salafiya Jihadia ont bénéficié d'une réduction des peines. La Chambre criminelle près la Cour d'appel de Rabat (2ème degré) a réduit, mercredi, les peines de prison ferme prononcées en première instance à l'encontre de cinq personnes poursuivies dans le cadre de la loi antiterroriste. Ainsi, et dans une première affaire, la Cour a réduit de 15 à 8 ans de prison ferme la peine de Mustapha.C et de 8 à 5 ans de prison ferme la peine de Hicham. A, poursuivis tous deux pour "constitution d'une bande criminelle dans l'intention de préparer et de commettre des actes terroristes, falsification, gestion de fonds dans l'intention de les utiliser dans des actes terroristes, exercice d'activités dans une association non reconnue et tenue de réunions publiques sans autorisation préalable". Dans une deuxième affaire, la Cour a réduit la peine des dénommés Larbi.A. et Mohamed. R. respectivement de 12 à 8 ans de prison ferme et de 8 à 2 ans de prison ferme. Les deux mis en cause étaient poursuivis pour "constitution d'une bande criminelle dans l'intention de préparer et de commettre des actes terroristes, exercice d'activités dans une association non reconnue, tenue de réunions publiques sans autorisation et possession d'explosifs". La Cour s'est prononcée, dans une troisième affaire, pour la réduction de la peine de Aziz.M de 5 à 3 ans de prison ferme. Le mis en cause était poursuivi pour "constitution d'une bande criminelle dans l'intention de préparer et de commettre des actes terroristes, vol, racket, atteinte à la sécurité des personnes dans le cadre d'un projet collectif visant à porter atteinte à l'ordre public, escroquerie, exercice d'activités dans une association non reconnue et tenue de réunions publiques sans autorisation préalable".