La Cour d'appel de Rabat a réduit les peines rendues en première degrés contre des membres de la Salafiya Jihadia, poursuivis dans le cadre de la loi antiterroriste. La Chambre criminelle près la Cour d'appel de Rabat (deuxième degré) a réduit, mercredi, les peines de plusieurs personnes poursuivies dans le cadre de la loi antiterroriste. Ainsi, la Cour a réduit de 5 ans à 2 ans de prison ferme la peine de Messaoud Nejjar poursuivi pour "apologie d'actes terroristes" et de 3 ans à 2 ans la peine de Abderrazak Marzouk. La Cour a annulé le jugement de 2 ans de prison ferme prononcé en première instance à l'encontre des dénommés Lotfi Abderrahim, Abdessadek Baba, Ahmed Oumaâli et Abdeljalil Marouan, et les a condamnés à une amende de 5.000 dhs chacun. La Cour a, par ailleurs, confirmé la peine de deux ans de prison ferme prononcée en première instance à l'encontre des dénommés Mohamed Ait Boukheima et Mustapha Qalmoun. Ces personnes étaient poursuivies pour "association de malfaiteurs dans le but de préparer et de commettre des actes terroristes, exercice d'activité dans le cadre d'une association non reconnue et organisation de réunions publiques sans autorisation". La Cour a, en outre, reporté au 24 novembre et au premier décembre l'examen de sept affaires dans lesquelles sont poursuivies 51 personnes pour "association de malfaiteurs dans le but de préparer et de commettre des actes terroristes, exercice d'activité dans le cadre d'une association non reconnue et organisation de réunions publiques sans autorisation".