Huit membres de La Salafiya Jihadia dont un ingénieur, ont bénéficié d'une réduction des peines par la Chambre criminelle de deuxième degré près la Cour d'appel de Rabat. La Chambre criminelle (2ème degré) près la Cour d'appel de Rabat a réduit mercredi des peines de prison ferme au profit de plusieurs prévenus poursuivis dans le cadre de la loi antiterroriste. Ainsi, la Cour a décidé de réduire la peine de réclusion perpétuelle à 30 ans de prison ferme au profit du dénommé Marouan Assoul qui avait tenté d'assassiner un gendarme dans une brigade de la Gendarmerie royale à Salé, suite à son interpellation. Elle a également réduit la peine de prison ferme de 20 à 15 ans au profit de Hamid Siâoud poursuivi pour "constitution d'une bande criminelle dans le but de préparer et de commettre des actes terroristes et agression contre l'intégrité physique des personnes". Les dénommés Mohamed Sghir Souissi et Ahmed Aït Machkour ont bénéficié, pour leur part, d'une réduction de leurs peines de prison ferme, respectivement de 15 à 10 ans et de 10 à 5 ans. La peine du dénommé Fathi Abdelkhaleq a été également réduite de 10 à 6 ans de prison ferme. D'autre part, la Cour a annulé les peines de deux ans de prison ferme prononcées à l'encontre de Abderrahman Ouaqqas, ingénieur au Centre national de l'énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN) et Abderrahim El Amrani, et les a condamnés à une amende de 5.000 dirhams chacun.