Le Maroc a adopté un certain nombre de mesures pour améliorer la compétitivité et stimuler le développement du secteur privé, relève la Banque mondiale dans son rapport sur le Maroc publié en septembre dernier. Dans son rapport intitulé Royaume du Maroc Rapport sur la pauvreté : comprendre les dimensions géographiques de la pauvreté pour en améliorer l'appréhension à travers les politiques publiques», la Banque mondiale énumère les mesures entreprises par le gouvernement marocain pour remédier aux faiblesses structurelles qui limitent la croissance du secteur privé. Le rapport cite, à ce titre, les actions comportant des réformes visant la mise en place d'un secteur financier performant, d'un marché flexible d une main-d'oeuvre qualifiée et d'une infrastructure efficace (télécommunications, énergie, transport, etc.).La Banque mondiale relève aussi les récents progrès accomplis avec l'adoption d'une nouvelle loi bancaire, d'un code de travail, et de plusieurs mesures de libéralisation notamment dans les domaines des télécommunications et du transport. Ces progrès consistent également, selon le rapport de la BM, en la réforme progressive de l'Administration des douanes, une libéralisation du commerce au titre de l'Accord d'association avec l'Union européenne et l'Accord de Libre-échange avec les Etats-Unis, ainsi que le démarrage de la construction du port de Tanger pour parachever les activités de la zone franche de la ville. En plus de ces efforts visant à améliorer l'environnement pour stimuler la croissance du secteur privé, d'autres mesures directes ont été prises pour la mise à niveau de ce dernier, ajoute le rapport, citant à titre d'exemple, les fonds qui ont été crées pour accorder du crédit subventionné à certaines industries jugées importantes.