Nous sommes le lundi 28 août. Tôt le matin, ce jeune homme entre, de son plein gré, au commissariat de police à Marrakech. Il demande le chef pour lui confier des nouvelles concernant le cadavre découvert le matin du même jour. Accueilli par les éléments d'une brigade judiciaire, il leur raconte qu'il venait de sortir de chez lui, le matin vers 5 h, au quartier Kbour Cho, à destination de son travail, quand il fut surpris par la découverte du cadavre d'un jeune homme fourré dans un monticule d'ordures. Les limiers se dépêchent sur les lieux et trouvent le cadavre. La victime était bel et bien égorgée comme un mouton. Les éléments de la police scientifique et technique entament leur travail de constats techniques, de prélèvements de traces et autres indices. Le cadavre a été évacué ensuite vers la morgue pour être autopsié. Mais qui aurait tué ce jeune homme ? Pour quel mobile ? Ce sont les questions qui rongeaient les limiers qui gardaient encore le jeune homme venant les alerter de la découverte du cadavre. En fait, le jeune homme croyait qu'en alertant la police il se positionnait en bon citoyen et va ainsi rentrer tranquillement chez lui. Mais il était la première personne à être interrogée. Pressé par les questions pertinentes des enquêteurs, il cracha le morceau quelques heures plus tard. C'était lui le meurtrier. Il affirme avoir eu un malentendu avec le défunt portant sur une somme de trois mille dirhams. Au fil d'une discussion acharnée entre les deux, ils passent à l'échange de coups et la bagarre se termina par un coup de pierre donné à la tête de la victime par son antagoniste qui l'égorgera par la suite.