Le Maroc offre une luminosité spectaculaire, des milliers d'extras alors que le coût de la production est inférieur de 30 à 40 % par rapport aux Etats-Unis et à l'Europe. La beauté des paysages de l'Atlas, le faible coût de la main-d'œuvre et les grandes facilitées accordées par les autorités sont les grands atouts qui permettent à Hollywood de choisir le Maroc pour le tournage de certaines de ses grandes productions, écrit la revue hebdomadaire espagnole "La Clave". Dans un reportage sur l'industrie cinématographique au Maroc, l'hebdomadaire énumère les grandes productions mondiales qui ont eu pour scène le Maroc et celles qui sont en cours de tournage, tel "Alexandre le grand" auquel participent 5.000 figurants et avec pour vedette principale Leonardo di Caprio, sous la direction de Baz Lurhrmann. La construction d'immenses studios cinématographiques à Ouarzazate, la préparation de 40.000 costumes et autres armes et lances donnent une idée suffisante de l'importance de ce dernier film qui sera réalisé grâce à un investissement de 150 millions de dollars. Le tournage durera six mois, rapporte "La Clave" notant que l'épopée d'Alexandre le Grand fait partie d'une longue liste de super productions étrangères, surtout américaines, tournées au Maroc. Black Hawk abattu, Kundum et Jeu d'Espions sont certaines des récentes productions tournées au Maroc, rappelle l'hebdomadaire qui soutient que le Royaume est devenu, durant les dernières années, une des destinations préférées du Cinéma hollywoodien pour entrer en compétition avec l'Egypte et la Tunisie. Le Maroc offre une luminosité spectaculaire, des milliers d'extras alors que le coût de la production est inférieur de 30 à 40 pc par rapport aux Etats-Unis et à l'Europe, relève "La Clave" citant des experts. Ouarzazate est devenue le nouveau centre du cinéma arabe, souligne la revue qui cite les dernières grandes productions tournées dans ses studios, dont "Astérix et Obélix", "Mission Cléopâtre", "Gladiateur" (1999) ou encore "La perle ddu Nil" (1984), "Kundum" (1996). Bien que Ouarzazate ait connu une forte expansion de productions cinématographiques dans les années 80, les premiers films tournés au Maroc remontent à 1887, lorsque les frères Lumière avaient tourné "Chevalier marocain". Depuis cette date, plus de 500 films avaient eu pour décor les paysages marocains, tels "Lawrence d'Arabie" de David Lean, "Un thé au Sahara" de Bernardo Bertolucci ou "La dernière tentation du Christ" de Martin Scorsese. A présent, Ouarzazate est une sorte de musée cinéphile avec des hôtels et des restaurants décorés, des affiches des grands classiques du cinéma liés au Maroc, tels "L'homme qui en sait trop" d'Alfred Hitchcock, "Othello" d'Orson Wells, "La Momie II" de Stephen Sommers ou "Règles de compromis" de William Friedkim (tourné en 1999 dans une Casbah de Taourirt). En 2001, l'industrie cinématographique avait créé 40.000 postes d'emploi pour extras (figurants), 2.600 pour techniciens et 400 pour acteurs, note "La Clave" citant M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi. Parmi les projets retenus pour 2002, l'hebdomadaire cite une nouvelle version de "L'Exorciste" et "Tripoli" de Ridley Scott.