La première journée du Festival a permis de montrer tout le savoir-faire des organisateurs du FIFM qui ont démontré qu'ils n'avaient rien à envier à leurs homologues européens et américains en la matière. Chronomètre en main, toute l'opération d'accréditation, de retrait des badges et d'installation à l'hôtel n'a pas nécessité plus de dix minutes. Les journalistes et les nombreux invités ont été carrément séduits par la démarche. Habituellement, ces détails empoisonnent la vie des festivaliers de tout genre et créent un stress et un sentiment d'hostilité vis-à-vis des organisateurs et des boîtes événementielles chargées de ces corvées. Surpris par la nuée d'hôtesses, répondant à toutes les questions avec le sourire en plus, certains n'ont pas manqué d'évoquer l'hystérie qui s'était emparée de tous lors du dernier Festival des musiques sacrées du monde. C'est vrai que la boîte chargée de la prestigieuse manifestation depuis des années ne semble pas avoir compris comment les choses doivent se dérouler. Elle avait fait fort puisque certains des invités avaient réussi à récupérer leur badge le jour de la clôture. En évoquant ces anecdotes, les invités du festival de Marrakech ont disserté longuement sur l'art et la manière d'éviter les approximatifs et les dérives. En cela, la 4e édition FIFM est accréditée de toutes les louanges. La nouvelle équipe du festival a joué professionnelle sur tous les tons. Le centre de presse est équipé de tout le confort même si certains indélicats profitent pour appeler leurs familles et amis, installés dans les quatre coins du monde. Un détail auquel les organisateurs n'accordent aucun intérêt, jouant aux seigneurs qui ne regardent pas aux dépenses. Quant aux conditions du séjour, les organisateurs ont mis le paquet : tous les journalistes sont logés dans un cinq étoiles, le fameux Kempinski Hôtel Mansour Eddahbi, mitoyen du palais des congrès où est installé le centre de presse. Des conditions idéales pour travailler, sans stress ni panique. C'est rare au niveau des événements de ce calibre organisés Maroc, mais l'exemple est donné par le festival de Marrakech.